NBA – Tensions possibles dans le vestiaire des Knicks ? Pourquoi le nouveau coach est sous pression

Karl-Anthony Towns et Jalen Brunson, joueurs des Knicks
Podcast P (DR) / Knicks (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

L’été des Knicks a été agité et le véritable défi de la saison à venir n’est pas seulement sur le parquet. La gestion de l’effectif par le nouveau coach Mike Brown posent une question centrale : le vestiaire new-yorkais peut-il trouver la cohésion nécessaire pour viser les sommets ?

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Le problème ne se limite pas aux talents individuels du côté des Knicks. Jalen Brunson, qui a porté l’équipe à plusieurs reprises la saison dernière, doit désormais coexister avec Towns et d’autres joueurs majeurs. Les observateurs pointent le risque de tensions. Vincent Goodwill n’y va pas par quatre chemins : « Si les Knicks ne décrochent pas un top trois dans la Conférence Est, c’est parce que Mike Brown n’a pas réussi à stopper l’érosion de l’alchimie dans ce vestiaire… ».

Marcus Thompson complète ce constat en insistant sur le rôle crucial du coach : « Mike Brown excelle dans la gestion des personnalités, dans lissage des aspérités et transformation du tumulte en ordre. Mais peut-il le faire avec un roster de vétérans qui n’attend pas forcément d’instructions ? » Pour le journaliste, la réussite de la saison dépendra de la relation entre Brunson et Towns : s’ils trouvent l’harmonie offensive, les Knicks pourraient surprendre, sinon le plafond restera limité.

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Trouver l’équilibre Brunson-Towns

Le duo est au centre des attentes. Brunson a terminé la saison dernière avec 26,0 points et 7,3 passes de moyenne, tandis que Towns apporte taille, spacing et capacité de scorer. Mais l’expérience de Towns à Minnesota, où des problèmes de fit ont été récurrents, laisse planer le doute. Comme le souligne Thompson : « Ces deux-là sont les leaders. Ils doivent trouver un meilleur mode de fonctionnement ensemble. Si l’érosion persiste, ça les freine ; s’ils s’ajustent, ça les propulse. »



La capacité des Knicks à capitaliser sur leur talent dépendra donc autant de la technique que de la psychologie. Le vestiaire compte plusieurs joueurs expérimentés, chacun ayant connu la gloire et les difficultés, et Brunson doit démontrer qu’il peut mener tout en partageant le leadership avec Towns. La moindre faille dans la communication ou dans la prise de décision collective pourrait se traduire par des pertes inattendues dans une Conférence Est déjà instable.

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Mike Brown devra jouer le rôle de catalyseur. Sa spécialité n’est pas d’imposer des systèmes rigides, mais de créer un équilibre entre les égos et de maximiser la synergie des joueurs. Le succès des Knicks cette saison dépendra de sa capacité à transformer la cohabitation de stars en complémentarité. Thompson résume ainsi la situation : « Ils l’ont déjà surmonté l’an dernier, mais il faut mettre cet aspect en ordre. »

Le destin de la saison new-yorkaise pourrait se jouer sur la complicité Brunson-Towns et l’influence de Brown dans le vestiaire. Le spectre d’un championnat plane, mais il faudra que la cohésion prenne forme rapidement, sinon le Madison Square Garden pourrait rester silencieux plus longtemps que prévu.

Conférence Est NBA 24/24 New York Knicks