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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’avenir de certains joueurs prend parfois une tournure inattendue au moment où tout semble stable. Ici, les Knicks auront une décision importante à prendre pour leur effectif. Mais les fans ne sont pas d’accord sur l’issue.
Les Knicks ont prolongé Mikal Bridges avec une offre massive de 150 millions de dollars sur quatre ans, consolidant ainsi leur projet à long terme. Mais ce choix financier relance immédiatement les débats sur la situation de Mitchell Robinson. Le pivot de 26 ans entre dans la dernière année de son contrat signé en 2022, un deal de 60 millions sur quatre ans, et il est éligible à une extension qui pourrait poser de sérieux problèmes au niveau salarial.
Si New York lui propose un nouveau bail conséquent, l’organisation risque de se retrouver au-dessus du deuxième apron en 2026-27. À l’inverse, laisser Robinson filer en free agency signifierait prendre un risque majeur en se retrouvant sans solution intérieure fiable. Comme le résume The Athletic, « le scénario le plus fascinant serait celui où Robinson reste en bonne santé, domine sur les 35 premiers matchs, et oblige les Knicks à choisir entre le transférer pour capitaliser sur sa valeur ou le garder pour viser le titre au risque de le perdre sans contrepartie ».
Un dilemme sportif et financier incontournable
Dans l’hypothèse d’un échange, New York pourrait chercher à obtenir un pivot moins coûteux et surtout sous contrat sur plusieurs années. Ce type de profil permettrait de conserver une stabilité tout en évitant une charge trop lourde dans la masse salariale. Robinson, réputé pour sa défense et sa puissance au rebond, attirerait sans doute de nombreuses franchises si sa santé lui permet de jouer régulièrement.
Cependant, les Knicks savent que la décision n’est pas sans danger. Robinson a été précieux lors des derniers playoffs, mais ses blessures récurrentes compliquent toute projection à long terme. Le prolonger représenterait une énorme prise de risque, mais miser sur un départ libre en fin de saison serait encore pire pour une équipe en quête de continuité.
Le contexte rend donc la saison à venir déterminante pour le pivot. S’il parvient à aligner des performances solides et régulières, la tentation de le prolonger sera réelle, mais la pression financière pèsera lourd dans la balance. À l’inverse, une rechute physique ou une baisse de régime pousserait l’organisation à envisager sérieusement un transfert avant la deadline.
Cette équation souligne l’équilibre délicat dans lequel se trouvent les Knicks. L’équipe veut rester compétitive tout en construisant sur le long terme, mais elle devra trancher entre conserver une pièce importante de son effectif ou l’utiliser comme monnaie d’échange. Dans tous les cas, l’avenir de Robinson sera l’un des dossiers brûlants de la saison à New York.
