puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
La franchise texane a connu une année marquée par une succession d’événements aussi inattendus que spectaculaires. Entre désillusion en finale, décisions radicales en coulisses et une draft qui a redistribué les cartes, Dallas a été au cœur de toutes les discussions. Mais les rumeurs autour d’une arrivée de LeBron James ont ajouté une dose supplémentaire de chaos et de fascination.
Après avoir perdu les Finales NBA 2024, les Mavericks ont pris une direction que peu imaginaient en transférant Luka Doncic. L’arrivée du phénomène Cooper Flagg, choisi en première position de la draft, a immédiatement changé la perception de l’avenir de l’organisation. Pourtant, en parallèle, un autre dossier brûlant s’est ouvert : celui d’un possible intérêt de LeBron James pour rejoindre Dallas et ses vétérans.
Ces rumeurs ont rapidement pris de l’ampleur, alimentées par la présence de joueurs expérimentés comme Anthony Davis, débarqué via l’échange de Doncic, ainsi que Klay Thompson ou encore Kyrie Irving. Mais selon Kendrick Perkins, ancien joueur NBA et aujourd’hui analyste pour ESPN, ce scénario n’aurait jamais fonctionné. « Kyrie n’a jamais vraiment vu LeBron comme un grand frère. Il idolâtrait Kobe et le considérait comme cette figure-là. Même lors du titre à Cleveland, cette dynamique n’a jamais changé », a-t-il déclaré dans le podcast Road Trippin’.
Un duo qui n’aurait pas survécu au passé
Pour Perkins, les blessures du passé sont trop profondes pour envisager une cohabitation réussie entre James et Irving. Le départ forcé d’Irving en 2017 avait mis un terme brutal à leur partenariat pourtant victorieux à Cleveland. À ses yeux, les tensions d’ego et la volonté d’indépendance de Kyrie auraient ressurgi à Dallas, empêchant toute chance de bâtir une relation solide avec LeBron.
En dehors des questions relationnelles, un autre obstacle majeur subsistait : l’âge avancé de James. À 40 ans, malgré un niveau encore impressionnant, sa situation contractuelle et son avenir proche de la retraite refroidissent les dirigeants. Miser de gros atouts sur une superstar qui pourrait quitter les parquets d’une saison à l’autre n’apparaît pas comme un pari raisonnable pour une équipe en pleine reconstruction.
La logique sportive semblait pourtant favorable à une arrivée de James. Retrouver Anthony Davis, son ancien coéquipier aux Lakers, au sein d’une équipe encadrée par des vétérans expérimentés, aurait offert une base solide pour une nouvelle course au titre. Mais au-delà du prestige, la réalité du terrain et des dynamiques internes s’impose toujours comme un facteur décisif.
Les Mavericks, malgré leurs choix radicaux, disposent aujourd’hui d’une combinaison intrigante de jeunesse et d’expérience. Cooper Flagg représente l’avenir, tandis que Davis, Thompson et Irving constituent un socle de vétérans capables d’encadrer ce projet. LeBron James aurait pu incarner une pièce supplémentaire, mais son arrivée aurait aussi mené à des tensions difficiles à gérer.
Au final, les spéculations autour de James et Dallas resteront comme un feuilleton de plus dans l’année mouvementée des Mavericks. Mais cette fois-ci, l’histoire aura trouvé son dénouement avant même de commencer. La franchise doit désormais miser sur sa nouvelle identité et son équilibre entre présent et futur pour tenter de retrouver le sommet de la NBA.
