Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les New York Knicks disposent d’un des cinq majeurs les plus impressionnants de la NBA. Avec Jalen Brunson, Karl-Anthony Towns et OG Anunoby, l’équipe semble prête à rivaliser avec les meilleures formations de la ligue. Cependant, un effectif aussi talentueux implique forcément des coûts colossaux et des défis en matière de masse salariale.
Malgré leur parcours jusqu’aux finales de conférence Est pour la première fois depuis 2000, la situation financière des Knicks inquiète certains observateurs. Eric Pincus de Bleacher Report les a récemment classés parmi les huit équipes ayant les pires situations de plafond salarial. « L’équipe est lourdement investie dans son noyau composé de Jalen Brunson, Karl-Anthony Towns, OG Anunoby, Josh Hart et Mikal Bridges. Ajouter un autre joueur de poids serait un défi financier et logistique », a-t-il expliqué dimanche. Pincus souligne que si la chimie se construit correctement, cet investissement pourrait toutefois porter ses fruits dans la quête d’une finale NBA.
La stratégie financière des Knicks a déjà impliqué des sacrifices de la part de leurs stars. « Il est difficile de voir les Knicks sur cette liste, surtout après que leur meneur vedette Jalen Brunson ait accepté une réduction salariale estimée à 113 millions de dollars pour donner un peu de marge à l’équipe », note Pincus. Malgré cela, l’équipe continue de payer cinq joueurs plus de 20 millions de dollars par saison, ce qui rend toute addition ou ajustement compliqué.
Les Knicks face à un dilemme financier
Même si New York a réussi à signer des agents libres comme Jordan Clarkson et Guerschon Yabusele, la masse salariale actuelle limite fortement leur flexibilité. Les décisions à venir seront cruciales pour savoir si l’investissement massif dans ce roster se traduira par des succès sur le parquet. Et c’est presque une obligation vu les dépenses effectuées.
Pincus insiste sur le fait que l’investissement pourrait être rentable à long terme si le noyau réussit à progresser collectivement. « Le lourd investissement peut être un point positif, à condition que New York franchisse l’étape suivante et atteigne les finales NBA », explique-t-il. L’objectif est clair : transformer cette équipe talentueuse mais coûteuse en véritable prétendante au titre.
Si cette cohésion n’est pas atteinte, la prédiction de Pincus pourrait se réaliser, et les Knicks seraient perçus comme ayant surpayé leur effectif sans obtenir le rendement espéré. L’enjeu est donc double : réussir sportivement tout en justifiant financièrement chaque dépense.
La saison à venir sera un test décisif pour New York, qui devra prouver que ses investissements massifs ont été judicieux et que son roster peut rivaliser avec les meilleurs sans compromettre sa stabilité salariale.