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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Skip Bayless a encore trouvé le moyen de remettre LeBron James au centre des débats. Alors que la star des Lakers s’apprête à disputer sa 23e saison NBA et que les tensions récentes avec sa franchise semblaient s’être apaisées, le célèbre analyste a lancé une nouvelle théorie surprenante. Selon lui, l’organisation californienne accorderait désormais plus d’attention à Luka Doncic qu’au King.
L’élément déclencheur de cette analyse ? Le déplacement de Jeanie Buss, Rob Pelinka et plusieurs membres influents de l’organigramme des Lakers en Pologne, pour assister aux matchs de Doncic avec la Slovénie à l’EuroBasket. Pour Bayless, ce geste n’avait rien d’anodin et serait une façon à peine voilée d’écarter LeBron de son statut de leader.
« J’ai lu dans The Athletic que Jeanie Buss, Rob Pelinka et les Rambis ont tous pris l’avion pour la Pologne afin de soutenir Luka à l’EuroBasket. Quoi ? C’était glacial. C’était une provocation ouverte envers LeBron. C’était presque danser sur la tombe NBA de LeBron », a lâché Bayless dans l’un de ses shows.
Un face-à-face symbolique entre deux générations
L’analyste, connu pour ses attaques répétées contre James, a également insisté sur la manière dont le management se projette. « Rob Pelinka a même qualifié Luka de visage de la franchise. C’est drôle, car LeBron reste le visage de la ligue, le joueur le plus aimé dans tout le basket », a-t-il ajouté. Avant d’aller plus loin : « Évidemment, les dirigeants n’ont pas voulu que LeBron active son option à 52,5 millions pour cette saison. Ils espéraient qu’il parte sur le marché des agents libres ».
Selon Bayless, cette situation place LeBron dans une forme de « guerre froide » avec la direction, malgré son attachement profond à Los Angeles. Il a même évoqué une possible fin de carrière ailleurs : « Si LeBron veut jouer encore une ou deux saisons après celle-ci, ce ne sera pas en tant que Laker. Je n’aurais jamais pensé voir ce jour », a-t-il affirmé.
Dans le fond, Bayless soulève une réalité partagée par beaucoup : à 40 ans, James arrive forcément en fin de cycle, tandis que Doncic, 26 ans, incarne l’avenir sur la durée. Mais transformer ce constat en attaque contre le King paraît pour beaucoup exagéré, surtout au regard de l’héritage immense laissé par LeBron, notamment son titre de 2020 avec les Lakers.
L’idée d’un retour à Cleveland plane désormais dans les conversations, un scénario qui permettrait à James de refermer la boucle là où tout a commencé en 2003. Un dernier chapitre qui aurait du sens, aussi bien pour lui que pour une ville qu’il a déjà portée au sommet.
