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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
LeBron James continue de surprendre en dehors des parquets. Déjà reconnu comme un athlète hors norme, il a décidé de se lancer dans un nouveau défi inattendu : le golf. Un terrain bien différent de la NBA, mais qui semble déjà l’avoir conquis.
Longtemps perçu comme un sport de loisir réservé aux anciens sportifs ou aux célébrités en quête de détente, le golf attire pourtant de plus en plus d’athlètes de haut niveau. Tom Brady ou encore Charles Barkley y trouvent une seconde passion, mais certains comme Stephen Curry ont prouvé que cette discipline pouvait devenir un vrai terrain de compétition.
Dans une récente interview accordée à GQ, LeBron a expliqué ce qui l’attire dans cette nouvelle aventure : « Je sens que je progresse, mais ce que j’aime le plus, c’est le défi. C’est tellement inconfortable. Tout ce que tu pensais être juste ne l’est pas ». Des mots qui traduisent son envie de se tester dans un cadre où il n’a aucune certitude.
Le défi d’un nouveau sport pour King James
Pour mesurer son niveau, James s’est même risqué à estimer son handicap actuel. Avec humour et lucidité, il a déclaré : « Si je devais deviner, mon handicap serait autour de 20 ou 25. » Un chiffre loin des standards des golfeurs confirmés, mais logique pour quelqu’un qui a commencé à prendre le jeu au sérieux il y a seulement quelques mois. Une progression qui pourrait s’accélérer s’il maintient la même passion qu’au basket.
Preuve de son engagement, LeBron a partagé des vidéos de ses parties, parfois même sous la pluie, attirant les commentaires amusés des fans. Sur les réseaux sociaux, son implication n’est pas passée inaperçue, certains saluant sa discipline, d’autres ironisant sur sa gestuelle encore perfectible.
Ses pairs n’ont pas résisté à la tentation de le taquiner. Stephen Curry, déjà habitué à performer sur les greens, s’est amusé à imiter son swing en lançant : « Bienvenue. On t’attendait. » Ses coéquipiers des Lakers, quant à eux, ont pointé du doigt son style jugé trop puissant, parlant d’un « swing ultra costaud ».
Pour autant, King James garde les pieds sur terre. Conscient de l’exigence de ce sport, il veut avant tout profiter de l’expérience. « Si tu te prends trop au sérieux là-bas, tu perds à chaque fois. On est là pour s’amuser », a-t-il résumé. Une approche qui lui permet de progresser sans pression, tout en renforçant son image d’athlète polyvalent.
