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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’Italie s’apprête à vivre un choc de haute intensité lors des huitièmes de finale de l’EuroBasket 2025. Après un solide parcours en phase de groupes, les Azzurri vont devoir se mesurer à la Slovénie et à son phénomène, Luka Doncic. La confrontation s’annonce comme l’un des moments forts de la compétition, tant l’enjeu que le duel individuel attirent déjà toutes les attentions.
La veille de la rencontre, le sélectionneur italien Gianmarco Pozzecco a livré ses impressions dans une atmosphère teintée de respect et d’admiration. Le coach a rappelé les difficultés historiques de l’Italie face à la Slovénie, soulignant que son équipe n’avait plus battu cette nation depuis 2006. Plus qu’un simple adversaire, la Slovénie représente pour lui une culture basket profondément ancrée, capable de produire des talents générationnels.
Pozzecco n’a pas caché son immense admiration pour Doncic. « Si on parle de la Slovénie, on doit parler de Luka Doncic. J’ai beaucoup de respect pour Nikolic, Muric et tous les autres joueurs. Mais Luka, c’est quelque chose de différent », a-t-il déclaré. L’entraîneur italien a même insisté sur le statut unique de la star des Lakers, rappelant que jouer contre lui ne pouvait pas se résumer à un plan défensif classique.
Un défi nommé Luka Doncic
L’entraîneur italien a poursuivi en plaçant Doncic dans une catégorie bien particulière aux côtés d’autres géants. « Tu ne peux pas l’arrêter, pas plus que tu ne peux arrêter Giannis Antetokounmpo ou Nikola Jokic. Ces gars-là font partie des meilleurs joueurs du monde, alors tu dois défendre dur et essayer de les fatiguer », a expliqué Pozzecco. Pour lui, le Slovène reste une énigme défensive insoluble, mais qu’il faudra tout de même affronter avec intensité et stratégie.
Le coach italien a aussi rappelé que Doncic dominait dans tous les aspects du jeu. « Il est le leader dans toutes les statistiques. C’est Luka Doncic, ça ne me surprend pas. Il est en forme, comme toujours, peut-être même encore plus cette année, et c’est l’un des meilleurs joueurs du monde », a-t-il ajouté. Des mots qui confirment l’aura quasi intouchable de la star slovène avant ce rendez-vous décisif.
Conscient de la tâche qui attend ses hommes, Pozzecco mise sur l’identité défensive de son équipe pour rivaliser. Il n’a pas hésité à faire une comparaison marquante avec le football italien : « J’ai Franco Baresi, Paolo Maldini, Costacurta et Tassotti défensivement, parce que Melli est le meilleur défenseur d’Europe, de loin. C’est normal que nous jouions dur en défense, et c’est ce que nous faisons ». Une déclaration qui illustre la philosophie de son groupe avant d’entrer sur le parquet.
Entre le génie offensif de Doncic et la combativité italienne, ce huitième de finale promet un duel spectaculaire. Si l’Italie espère briser une longue série noire contre la Slovénie, il faudra avant tout trouver un moyen de contenir – autant que possible – un joueur qui semble aujourd’hui impossible à neutraliser.
