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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Luka Doncic, arrivé en Californie après son passage à Dallas, est désormais le centre du projet des Lakers. Autour de lui, Los Angeles construit une équipe pensée pour maximiser ses talents et prolonger ses plus belles années en NBA.
Avec l’arrivée de Deandre Ayton dans la peinture et de Marcus Smart en arrière, les Lakers ont ajouté de la solidité et de l’expérience. Mais malgré ces renforts, la franchise californienne garde une certaine marge de manœuvre. L’un des dossiers brûlants concerne Maxi Kleber, ancien coéquipier de longue date de Dončić, dont l’avenir à Los Angeles est plus incertain que jamais.
Comme l’a expliqué le journaliste Svyatoslav Rovenchuk, « un package combinant Gabe Vincent et Maxi Kleber pour sécuriser un renfort dans la rotation des Lakers serait le rêve de Rob Pelinka. Ces opportunités se présenteront avant la trade deadline, lorsque d’autres équipes commenceront à céder sur leurs plans à court terme ». Les deux joueurs, tous deux en fin de contrat, représentent en effet des atouts précieux à échanger.
Un équilibre fragile entre compétitivité et fidélité à Dončić
Le cas Kleber ne se limite pourtant pas à une simple question de gestion salariale. Le joueur allemand n’a certes pas disputé une minute sous le maillot des Lakers depuis son transfert, mais sa présence compte pour Dončić. Les deux hommes ont partagé le parquet entre 2018 et 2025 à Dallas, et Kleber a même suivi la star slovène lors de l’un des plus gros échanges de l’histoire récente de la ligue.
La complicité entre Dončić et Kleber est telle que son éventuel départ pourrait poser problème dans le vestiaire. Dončić, qui a signé cet été une extension de trois ans pour 165 millions de dollars, n’a jamais évolué en NBA sans son compatriote européen à ses côtés. Une rupture en cours de saison pourrait être mal perçue par le meneur, et Pelinka en est conscient. Préserver l’équilibre émotionnel et sportif de son franchise player reste une priorité absolue.
Les performances récentes de Kleber ne plaident pourtant pas en sa faveur. Avant sa fracture du pied en janvier dernier, il ne tournait qu’à 3 points, 2,8 rebonds et 1,3 passe en moyenne avec Dallas, le tout avec une efficacité offensive limitée. Pour un joueur de 33 ans, les perspectives de progression sont faibles, ce qui alimente les réflexions internes sur un éventuel échange.
Une chose est certaine : le choix de Pelinka aura un poids symbolique majeur. Entre fidélité à un duo historique et quête d’un effectif plus compétitif, les Lakers s’avancent vers un virage stratégique où chaque décision comptera pour l’avenir de Luka Dončić et de toute l’organisation.
