NBA – Des années plus tard, LeBron James taclé pour sa promesse virale !

LeBron James en conférence de presse
NBA (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Lorsque LeBron James a pris la décision de rejoindre le Miami Heat en 2010, la planète NBA a basculé. Aux côtés de Dwyane Wade et Chris Bosh, il formait une nouvelle puissance qui semblait promise à une domination totale. Les attentes étaient immenses, et l’avenir paraissait déjà écrit. Pourtant, la réalité n’a pas toujours collé aux ambitions affichées.

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À l’époque, les observateurs voyaient dans cette association le début d’un règne sans partage. LeBron lui-même avait alimenté cet enthousiasme, en annonçant une série de titres qui marqueraient l’histoire. De 2011 à 2014, Miami a effectivement dominé les Finales NBA, atteignant la dernière marche quatre années de suite. Mais le bilan final, avec deux titres remportés, est resté en deçà des promesses initiales.

Lors de son intronisation au Hall of Fame, le propriétaire du Heat, Micky Arison, n’a pas résisté à l’envie de lancer une pique amicale à la star des Lakers. En reprenant la fameuse déclaration de 2010 de James, il a déclaré : « Alors en 2010, avec Dwyane, LeBron et Chris Bosh, on savait qu’on pouvait gagner. ‘Pas 1, pas 2’… Au final, je crois que c’était juste 2 ». Une remarque qui a fait rire l’assistance, et même LeBron, pourtant directement visé.

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Un rappel qui souligne l’impact de “The Decision”

Cet épisode reste l’un des tournants les plus marquants de l’histoire de la NBA. Le choix de James de quitter Cleveland pour Miami a bouleversé la hiérarchie, changé la perception de la ligue et renforcé le pouvoir des joueurs. Du jour au lendemain, les fans et les médias s’attendaient à ce que le “Big Three” écrase la concurrence, un scénario qui n’a pas totalement pris forme malgré le succès réel de l’équipe.



En 2014, ce cycle s’est refermé avec le retour de LeBron à Cleveland. Une décision qui a surpris jusqu’à Arison lui-même, qui confiait alors être “100% certain” que ses trois stars resteraient à Miami. Les tensions rapportées à l’époque entre James et la direction floridienne, notamment au sujet d’une extension de contrat, ont sans doute pesé dans ce choix, même si la vérité complète reste difficile à établir.

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Au-delà des petites piques et des rancunes supposées, la relation entre James et le Heat rappelle surtout une évidence : la NBA est autant une affaire de business que de sport. Arison a su capitaliser sur l’arrivée de LeBron, puis accepter son départ. Quant à James, il a bâti sa légende en multipliant les choix stratégiques, au service de sa carrière.

Quinze ans après ce fameux “Not 1, not 2…”, l’épisode continue de faire sourire, même ceux qui en furent les protagonistes. La dynastie du Heat n’a pas duré autant qu’espéré, mais elle a marqué une époque et changé durablement les équilibres de la ligue. Et aujourd’hui encore, la simple évocation de cette promesse fait partie intégrante de l’héritage de LeBron James.

Conférence Ouest LeBron James Los Angeles Lakers NBA 24/24