Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Draymond Green n’a jamais caché son admiration pour LeBron James, qu’il considère comme le véritable GOAT. Mais lorsqu’il s’agit de le comparer à Michael Jordan, l’intérieur des Warriors ne recule pas devant le débat. Récemment, lors d’un live en ligne avec Kai Cenat, il a développé un argument surprenant qui a beaucoup fait réagir.
Pour Draymond Green, il n’est pas seulement question de comparer les performances des deux légendes, mais aussi de regarder attentivement les joueurs qui les entouraient. Et dans cette optique, il estime que LeBron a réussi à élever des coéquipiers que la ligue considérait comme perdus, alors que Jordan évoluait aux côtés de stars déjà établies.
L’exemple le plus marquant cité par Draymond est celui de J.R. Smith, ancien partenaire de James à Cleveland. « Les gens avaient abandonné J.R. Smith. Aussi talentueux qu’il était, on disait qu’il ne pouvait pas jouer un basket de haut niveau. Mais LeBron n’a jamais lâché. Et grâce à lui, il a été crucial pour aller en finales et même remporter un titre en 2016 », a raconté Green, rappelant la capacité de James à transformer la carrière de ses coéquipiers.
Un débat qui dérape sur Matthew Dellavedova
L’échange a ensuite pris une tournure inattendue lorsque le nom de Matthew Dellavedova a été mentionné. Le commentaire a presque fait exploser Draymond de rire. « Ce gars pue. J’ai beaucoup de respect pour Delly, mais il pue. MJ n’aurait jamais gagné avec Matthew Dellavedova. À moins qu’on le compare à Steve Kerr », a-t-il lâché, soulignant que Jordan avait eu la chance de compter sur des joueurs de calibre différent comme Scottie Pippen ou Dennis Rodman.
Green a tout de même reconnu que James avait lui aussi joué aux côtés de légendes, notamment à Miami avec Dwyane Wade, Chris Bosh et Ray Allen. Mais selon lui, la différence réside dans la façon dont LeBron réussit à relever des joueurs considérés comme marginaux. « Jordan avait des coéquipiers faits. LeBron, lui, en a fabriqué », a-t-il insisté pour appuyer son raisonnement.
Cette sortie de Draymond a cependant ses limites. Car si LeBron a sans aucun doute transformé la perception de certains de ses partenaires, Jordan aussi a eu des joueurs secondaires peu réputés qui ont contribué à ses six titres. Stacey King ou B.J. Armstrong, par exemple, n’avaient pas un statut de superstars avant d’évoluer à Chicago.
Au final, la comparaison entre James et Jordan reste sans réponse définitive. Mais une chose est sûre : Draymond Green n’hésite jamais à se lancer dans l’arène pour défendre son choix. Et peu importe la pertinence de ses arguments, il contribue à maintenir le débat vivant, pour le plus grand plaisir des fans de basket.