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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
À 28 ans passés, certains joueurs commencent à sentir le poids des saisons et des kilomètres accumulés. Pourtant, pour D’Angelo Russell, la sensation est toute autre. Le meneur fraîchement arrivé à Dallas refuse de se considérer sur le déclin, persuadé que le meilleur de son basket est encore devant lui.
Recruté cet été par les Mavericks pour deux ans et 13 millions de dollars, Russell arrive au Texas après une saison mouvementée partagée entre les Lakers et les Nets. Ce troisième changement de franchise en moins de deux ans ressemble pour lui à une nouvelle chance, un moyen de relancer une carrière faite de hauts et de bas mais jamais exempte de talent.
S’il a connu sa plus faible moyenne de points depuis sa saison rookie (12,4 points à Los Angeles puis 12,9 à Brooklyn), Russell ne doute pas de son évolution. « Ma préparation est complètement différente. Je me sens dans ma meilleure période. Je ne me sens pas vieux. Je me sens plus fort, plus sage, plus attentif. Et c’est tout », a-t-il confié dans The Backyard Podcast. Un discours qui témoigne de sa confiance retrouvée et de sa volonté de repartir sur de nouvelles bases.
Un nouveau départ attendu à Dallas
Les Mavericks espèrent que ce regain d’énergie permettra à Russell de retrouver son influence offensive. Avec une moyenne en carrière de 17,3 points et 5,7 passes sur 629 matchs de saison régulière, il a déjà prouvé qu’il pouvait être un scoreur et un créateur fiable. Mais pour convaincre définitivement, il devra retrouver de la constance, là où ses passages à Minnesota ou Los Angeles ont parfois été ternis par des rôles fluctuants.
L’ancien All-Star de 2019 garde malgré tout une expérience précieuse, notamment en playoffs où il compte 32 rencontres disputées. Malheureusement pour lui, il peine toujours à convaincre avec ses performances, ce qui explique en partie son départ de Los Angeles.
À Dallas, il devra s’adapter à un système déjà centré sur Anthony Davis et avec le rookie Cooper Flagg, mais son rôle secondaire pourrait s’avérer déterminant. Un Russell en confiance, capable de soulager la star slovène dans la création et d’apporter du scoring extérieur, représenterait un atout de poids pour une franchise en quête de continuité au plus haut niveau.
La maturité et la préparation évoquées par le meneur seront scrutées dès les premières semaines de compétition. S’il parvient à transformer ses paroles en actes, D’Angelo Russell pourrait bien prouver qu’à l’approche de la trentaine, sa carrière n’est pas derrière lui mais bel et bien sur le point de connaître un nouveau souffle.
