puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Le transfert de Luka Doncic vers les Los Angeles Lakers a secoué toute la NBA. Alors que peu d’observateurs s’y attendaient, l’annonce a surpris par son ampleur et par le profil du joueur concerné. Pour le Slovène, ce changement brutal a représenté bien plus qu’un simple mouvement sportif : il a été contraint de quitter une franchise qu’il considérait comme une famille. Pourtant, malgré le choc, son entourage l’assure, il a su faire preuve d’une étonnante force de caractère.
À Dallas, la décision de la direction avait une justification claire : renforcer la défense. Le manager général Nico Harrison a choisi un échange direct entre Anthony Davis et Doncic, estimant que le profil de l’ailier fort correspondait mieux aux besoins immédiats de l’équipe. Ce choix a été vécu comme une rupture soudaine pour la star slovène, qui, à ce moment précis, tentait encore de qualifier les Mavericks pour les playoffs.
C’est sa manageuse, Lara Beth Seager, qui a pris la responsabilité de lui annoncer la nouvelle. Dans un entretien accordé à Sports Business Journal, elle a confié que la transition n’avait finalement pas été aussi difficile que prévu pour son protégé. « Luka est très fort. Luka est résilient. Il a quitté son pays à 13 ans pour aller en Espagne jouer au basket sans parler un mot d’espagnol. Ce gamin est un survivant et un battant, je savais qu’il allait s’en sortir », a-t-elle expliqué, rappelant son parcours atypique et sa détermination hors norme.
Un nouveau chapitre pour la star slovène
Ce passé forge effectivement l’image d’un joueur habitué aux défis. Avant même d’arriver en NBA, Doncic avait marqué l’Europe de son empreinte, devenant MVP de l’EuroLeague et de la Liga ACB à seulement 19 ans avec le Real Madrid. Ce palmarès précoce avait scellé son destin : celui d’une future superstar outre-Atlantique. Dès son arrivée à Dallas en 2018, il s’est imposé comme le visage de la franchise, allant jusqu’à les mener aux Finales NBA en 2024.
Ses chiffres parlent d’eux-mêmes : sur ses sept saisons au Texas, il a affiché une moyenne impressionnante de 28 points, 8 rebonds et 8 passes décisives par match. Une production qui le plaçait déjà sur la voie d’un héritage comparable à celui de Dirk Nowitzki, considéré comme la plus grande légende des Mavericks. Mais ce scénario n’aura pas le temps de se concrétiser, la séparation ayant eu lieu bien plus tôt que prévu.
Aujourd’hui, c’est aux Lakers que Luka Doncic écrit sa nouvelle histoire. La franchise californienne, consciente de l’opportunité, s’est empressée de l’installer comme son nouveau visage médiatique. L’été a été marqué par une communication massive autour de lui.
L’engagement du meneur-arrière est également clair. En signant un contrat de trois ans à 165 millions de dollars, Doncic a envoyé un signal fort : celui d’un joueur prêt à s’ancrer à Los Angeles et à porter les couleurs pour les prochaines saisons. Pour un joueur qui rêvait autrefois d’écrire son histoire à Dallas, c’est désormais un tout autre chapitre qui s’ouvre, avec le poids et l’espoir d’une franchise légendaire sur ses épaules.
