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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
À l’aube de sa première saison NBA, Cooper Flagg attire déjà tous les regards. Numéro un de la Draft 2025, l’ancien prodige de Duke est attendu avec une pression considérable sur ses épaules. À seulement 18 ans, le jeune ailier va devoir apprendre à gérer un environnement inédit, entouré de stars confirmées mais confronté à des attentes parfois démesurées.
Le joueur rejoindra une équipe des Dallas Mavericks ambitieuse, qui compte déjà Anthony Davis, Kyrie Irving et Klay Thompson. Son intégration se fera donc dans un cadre solide, mais l’enjeu reste immense : transformer son potentiel universitaire en impact immédiat dans la plus grande ligue du monde. Deux figures emblématiques du basket, LeBron James et Steve Nash, ont tenu à lui adresser des conseils pour préparer au mieux ce défi.
Sur son podcast Mind the Game, LeBron a partagé son ressenti en se remémorant sa propre arrivée en NBA. « Quand tu es choisi avec le premier pick, les attentes tombent automatiquement sur toi. Peu importe qu’elles soient justes ou non. Cooper Flagg a le même âge que moi quand j’ai commencé. On attend d’un gamin de 18 ans qu’il soit le meilleur tout de suite. Je pense que c’est injuste, mais c’est aussi une motivation que des joueurs comme Cooper et moi pouvons utiliser », a-t-il expliqué. Des mots qui rappellent à Flagg que cette pression peut être transformée en carburant.
Un avertissement signé Steve Nash
Steve Nash, double MVP, a de son côté adopté un ton plus prudent en évoquant les difficultés liées à ce statut particulier. « Le plus gros défi, c’est qu’en tant que premier choix, tout le monde attend des résultats immédiats. La pression, la lumière, l’obligation de performer chaque soir, c’est intense. Même les joueurs les plus talentueux ont besoin de temps pour s’adapter, et il y aura des moments où certains douteront de Cooper. Sa façon de gérer cette pression définira le début de sa carrière », a-t-il confié.
Le message de Nash est clair : le talent brut de Flagg ne suffira pas, il devra aussi prouver qu’il a l’endurance mentale nécessaire pour encaisser la critique et progresser dans la durée. Cette approche nuancée sert de rappel que la réussite en NBA ne se mesure pas uniquement en statistiques, mais aussi dans la capacité à encaisser les coups durs.
Avec ses 16,8 points, 7,2 rebonds et 4,3 passes par match à Duke, Flagg a déjà démontré qu’il possède un éventail complet de compétences. Sa polyvalence et son intensité défensive en font une pièce prometteuse pour Dallas. Mais il devra franchir un cap pour s’imposer face à des adversaires plus expérimentés et physiques.
Entre l’optimisme de LeBron et la mise en garde de Nash, Flagg se retrouve face à une réalité partagée par de nombreux jeunes talents : il faudra trouver le juste équilibre entre ambition immédiate et construction progressive. Son parcours sera scruté à la loupe, et ses premières réponses sur le parquet donneront déjà le ton pour la suite de sa carrière.
