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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers de Los Angeles s’apprêtent à débuter une saison qui s’annonce plus captivante que jamais. Mais derrière cette effervescence se cachent aussi des intrigues qui ne manqueront pas de susciter des débats. Et LeBron James est directement visé.
L’une des grandes nouvelles de l’été concerne Luka Doncic. La superstar slovène a prolongé son aventure avec les Lakers en signant une extension de trois ans pour 165 millions de dollars, consolidant ainsi son rôle de visage de la franchise pour l’avenir. Avec une silhouette amincie et un rôle central, il incarne la nouvelle ère de Los Angeles, aux côtés de Deandre Ayton, fraîchement arrivé pour stabiliser le secteur intérieur.
Mais l’attention se tourne aussi vers LeBron James, sur le point de disputer sa 23e saison. À 40 ans, il reste l’un des meilleurs joueurs de la ligue et son avenir continue d’alimenter les discussions. Cependant, son influence dépasse largement les parquets. Comme l’a déclaré Olden Polynice au micro de l’émission Fast Break de Byron Scott : « Je ne veux pas utiliser le mot du jour, narcissique, mais on est un peu dans ces eaux-là. Il doit rester au centre de l’attention. Il doit rester dans les médias. C’est tout ce qu’il veut. Il savait très bien ce qu’il faisait. »
Une gestion d’image qui interroge autour de LeBron James
Ces propos faisaient référence à la décision de LeBron de publier des photos de ses entraînements dans une salle affichant encore le logo des Clippers. Une image qui a rapidement fait réagir, d’autant plus que le joueur aurait pu accéder à n’importe quel autre gymnase, y compris celui des Lakers. Polynice a souligné que ce n’était pas la première fois que James créait ce type de situation, lui qui avait déjà été aperçu dans les installations des Cavaliers plus tôt dans l’été.
En réalité, cette salle n’appartient plus aux Clippers mais à l’agence Klutch Sports, dirigée par l’entourage de LeBron. Toutefois, les anciens logos n’ayant pas été retirés, le message visuel restait ambigu. Une ambiguïté qui, pour beaucoup, n’était pas un hasard. Elle reflète une fois de plus la capacité du quadruple champion NBA à occuper l’espace médiatique, même lorsqu’il s’agit de simples entraînements.
La question demeure : jusqu’à quel point cette quête constante d’attention peut-elle perturber la dynamique des Lakers ? LeBron, habitué à être le visage de ses équipes, doit désormais partager la lumière avec Luka Doncic, et cette transition pourrait être décisive pour la saison. Car si l’alchimie fonctionne, Los Angeles dispose des armes nécessaires pour surprendre à l’Ouest.
En revanche, si l’ego de James prend trop de place, le projet pourrait perdre en cohérence. Les fans et les observateurs scruteront donc autant ses performances sur le terrain que ses faits et gestes en dehors. Quoi qu’il en soit, les Lakers semblent promis à être au cœur des conversations, qu’il s’agisse de basket pur ou d’histoires plus médiatiques.
