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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Il existe toujours des scénarios parallèles en NBA, des trajectoires qui auraient pu changer l’histoire d’une franchise pour plusieurs années. Du côté des Lakers, un nom revient aujourd’hui dans les discussions : Andrew Nembhard. Le meneur, désormais cadre à Indiana, aurait pu évoluer sous le maillot Pourpre et Or dès 2022. Mais le destin en a décidé autrement.
À l’époque, Los Angeles n’avait pas de choix au premier tour, le pick étant déjà envoyé à la Nouvelle-Orléans et transformé en Dyson Daniels. Leur première opportunité se présentait donc au second tour, avec le 35e choix. Le front office espérait que le Canadien formé à Gonzaga glisserait jusqu’à cette position. Finalement, Indiana a anticipé la manœuvre en le sélectionnant au 31e rang, forçant les Lakers à se tourner vers Max Christie.
Comme l’a révélé Jovan Buha dans son podcast Buha’s Block, la franchise californienne avait bien identifié le potentiel du meneur. « Il existe un univers parallèle où il est un Laker, car les Lakers espéraient qu’il tombe jusqu’à leur choix, mais il est parti 31e pour Indiana », a expliqué l’insider. Une réalité qui changea tout pour Los Angeles, puisque Christie fut choisi à la place, ouvrant une autre trajectoire.
Un profil qui aurait changé la donne à Los Angeles
La suite de l’histoire est désormais connue. Andrew Nembhard a patiemment construit sa réputation à Indiana, jusqu’à devenir un élément essentiel du collectif. La saison passée, il affichait 10 points, 3,3 rebonds et 5 passes de moyenne, tout en s’imposant comme un redoutable défenseur extérieur. Plus encore, il s’est révélé durant la campagne de playoffs 2025, où il a enchaîné les prestations solides au moment où les Pacers en avaient le plus besoin.
Aujourd’hui, Nembhard occupe même le rôle de meneur titulaire, conséquence directe de la blessure d’Achilles de Tyrese Haliburton. Indiana lui a confié les clés du jeu, preuve de la confiance accordée à son intelligence et à sa constance. « Chaque fois que j’ai eu ma chance, j’ai voulu montrer que je pouvais aider cette équipe à gagner. C’est ce qui me motive tous les jours », affirmait récemment le joueur canadien.
Si Nembhard avait atterri à Los Angeles, le contexte aurait été tout autre. À l’époque, LeBron James, Anthony Davis et Russell Westbrook occupaient déjà les premières places dans la hiérarchie offensive, et Austin Reaves parvenait à émerger dans un backcourt encombré. Pour un autre jeune meneur, l’espace pour se développer aurait sans doute été réduit. Sa carrière aurait pu prendre un tout autre chemin, sans les mêmes responsabilités ni les mêmes opportunités.
De son côté, Max Christie a suivi un parcours plus discret avant d’exploser sous les ordres de JJ Redick en 2024-25. Il a finalement pris une autre dimension à Dallas après avoir été inclus dans l’échange qui a amené Luka Doncic à Los Angeles. L’ailier a terminé la saison avec ses meilleures statistiques en carrière, confirmant qu’il pouvait être un joueur de rotation solide dans la ligue.
