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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Il arrive parfois qu’un joueur fasse l’unanimité non pas pour ses exploits offensifs, mais pour sa capacité à faire dérailler les plus grands talents adverses. Lors d’un entretien récent, Luka Doncic n’a pas caché son admiration pour un défenseur qui a marqué l’histoire récente des Celtics. Son choix en dit long sur l’impact laissé par cet ancien guerrier de Boston.
La franchise du Massachusetts a toujours été associée à une défense acharnée sur les lignes extérieures. Ces dernières années, Derrick White a incarné ce rôle, succédant à des noms respectés comme Jrue Holiday, Avery Bradley ou encore Rajon Rondo. Mais celui qui a véritablement marqué Luka Doncic reste Marcus Smart, figure emblématique des Celtics pendant neuf saisons… et aujourd’hui aux Lakers.
Dans une interview accordée au Wall Street Journal Magazine, la star slovène a reconnu que Smart était l’un des deux joueurs qui lui avaient posé le plus de problèmes. « Il y a deux joueurs qui m’ont vraiment donné des maux de tête : parmi les arrières, Marcus Smart, et parmi les ailiers, Herbert Jones », a expliqué Doncic. Une déclaration qui confirme le statut du meneur comme référence défensive dans toute la NBA.
Marcus Smart, l’héritage d’un défenseur hors norme
Le palmarès de Smart illustre parfaitement cette réputation. Lauréat du trophée de Défenseur de l’Année en 2022, il est l’un des rares arrières à avoir décroché cette distinction depuis Gary Payton en 1996. À cela s’ajoutent trois sélections dans la All-Defensive First Team et un rôle central lors des plus grandes batailles des Celtics, notamment face à Stephen Curry en Finales NBA.
Outre ses distinctions individuelles, Smart a gravé son nom dans l’histoire de Boston par sa régularité et son intensité. Quatrième meilleur intercepteur de la franchise avec 914 unités, il a également cumulé 214 contres malgré sa taille modeste. Sa capacité à jouer plus grand que lui-même a renforcé son image de compétiteur inlassable.
Aujourd’hui, le destin a réuni Smart et Doncic sous le même maillot, celui des Lakers. Une ironie du sort qui permettra au Slovène de profiter enfin du talent défensif de Smart dans son camp, plutôt que d’en souffrir en adversaire direct. Pour Los Angeles, cette association promet de renforcer encore l’équilibre d’un effectif déjà ambitieux à l’approche de la saison 2025-26.
Reste à voir comment cette complémentarité se traduira sur le terrain. Mais une chose est sûre : en choisissant Marcus Smart comme l’un de ses « cauchemars » préférés, Luka Doncic a rendu un hommage qui confirme ce que toute la NBA savait déjà. L’ancien Celtic n’a jamais été un simple rôle player, mais bien l’un des défenseurs les plus respectés de sa génération.
