Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Charles Barkley n’a jamais manqué d’exprimer son opinion, que ce soit sur le terrain ou en dehors. Pourtant, peu de sujets semblent l’animer autant que le golf. Bien plus qu’un simple passe-temps, l’ancien joueur voit dans cette discipline un refuge unique. Mais sa passion l’amène aussi à s’interroger sur un autre géant de la NBA : LeBron James.
Depuis quelques années, de nombreux basketteurs se sont laissés séduire par ce sport. Stephen Curry, par exemple, est même considéré comme suffisamment talentueux pour envisager une carrière semi-professionnelle. LeBron James, en revanche, a mis du temps avant de s’y intéresser sérieusement. Aujourd’hui pourtant, il en parle avec enthousiasme et multiplie les parties.
Lors d’un récent épisode du podcast The Smylie Show, Charles Barkley a réagi à ce virage tardif du joueur des Lakers. Il a confié, non sans étonnement : « Écoute, je ne sais pas pourquoi ça a pris autant de temps à LeBron ». Une remarque teintée d’incrédulité, mais aussi de passion, car pour Barkley, le golf n’a rien d’un simple loisir occasionnel.
Le golf, un exutoire que Barkley ne se lasse jamais de pratiquer
L’ancien intérieur des Sixers a développé son idée en expliquant pourquoi il s’est tant attaché à ce sport. « Le golf est probablement la chose la plus addictive que j’aie jamais faite dans ma vie », a-t-il reconnu. « Je me suis fatigué du basket. J’avais besoin d’une pause mentale à la fin de la saison, car c’est beaucoup. On se lasse de l’entraînement, mais mec, je ne me lasse jamais de jouer au golf ». Des mots qui illustrent combien ce jeu est devenu vital dans son quotidien.
Au-delà de l’aspect détente, Barkley insiste sur la richesse de ce sport. Chaque parcours, chaque journée offre une nouvelle expérience. « J’adore ça, je veux dire, chaque terrain est différent. Chaque jour est différent », ajoute-t-il, mettant en avant le contraste entre la routine du basket et la variété du golf. Même un score qui fluctue d’un jour à l’autre lui donne un sentiment d’excitation unique.
LeBron James, de son côté, y voit aussi une manière de s’amuser et de se libérer de la pression constante. « Si tu te prends trop au sérieux là-bas, tu vas perdre à chaque fois. On s’amuse, mec », expliquait-il récemment. Une philosophie qui rejoint celle de Barkley, bien que l’un ait découvert cette passion bien plus tôt que l’autre.
À 40 ans, après plus de deux décennies passées au plus haut niveau, James semble avoir trouvé dans le golf une échappatoire précieuse. Même s’il n’avoue pas de signes de lassitude, il n’est pas étonnant de le voir apprécier un sport qui lui permet de relâcher la pression. Pour Barkley comme pour LeBron, le green est devenu un terrain aussi essentiel que le parquet.