NBA – La pépite des Spurs honnête sur ses débuts : « Le plus dur, c’est…

Stephon Castle, Rookie de l'Année
San Antonio Spurs (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Il y a des débuts qui passent inaperçus, et d’autres qui marquent une franchise entière. Pour Stephon Castle, la première saison en NBA a été tout sauf ordinaire. À seulement 20 ans, il s’est rapidement imposé comme un nom à retenir dans la reconstruction des San Antonio Spurs. Mais derrière la réussite se cachent déjà de premiers défis personnels.

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Élu Rookie of the Year après une campagne à 14,7 points et 4,1 passes de moyenne, Castle a démontré sa capacité à s’adapter à la compétition la plus exigeante au monde. Pourtant, ce n’est pas la pression médiatique qui l’a marqué, mais bien la vitesse du jeu. Entre la transition depuis la NCAA et l’intensité des confrontations quotidiennes, le meneur a dû apprendre vite.

L’intéressé l’a reconnu lui-même : « Le plus dur, c’est probablement la vitesse du jeu. Il m’a fallu un petit moment pour m’y habituer, surtout avec le niveau des joueurs en NBA », a confié Castle. En dehors du terrain, il a également découvert une autre réalité : les longs moments de repos. « On a beaucoup de temps libre pour repenser à ces matchs. C’est là que certains vétérans de mon équipe m’ont aidé à me changer les idées. »

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Apprendre en accéléré sous l’œil des vétérans

Au-delà de ses performances individuelles, Castle a compris l’importance du soutien collectif pour gérer ce rythme infernal. Ses coéquipiers expérimentés lui ont montré comment trouver un équilibre mental, éviter l’obsession et garder une énergie positive. Ces conseils lui ont permis de transformer une contrainte en opportunité de progression, autant dans le jeu que dans la préparation mentale.



Sur le plan purement technique, l’arrière sait où il doit progresser : l’adresse extérieure. Avec 42,8 % au tir global mais seulement 28,5 % à trois points, Castle veut hausser ses standards. « Avec des répétitions réelles, c’est comme ça qu’on apprend le mieux… juste en multipliant les tirs contestés et les situations de match », a-t-il expliqué. Un domaine clé pour franchir un nouveau cap dès sa deuxième saison.

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Son apprentissage a également été marqué par un passage éclair sous les ordres de Gregg Popovich, qui a pris sa retraite en mai dernier. Castle n’a joué que quelques matchs avec lui, mais l’impact a été immédiat. « Il m’a dit de prendre mon temps, de ne rien précipiter. Même sur une courte période, j’ai eu l’impression d’apprendre énormément », a-t-il confié, encore marqué par ces premiers échanges.

Désormais, c’est sous Mitch Johnson que Castle va poursuivre son évolution. Les Spurs sortent de leur meilleure saison depuis 2021 avec 34 victoires, un signe encourageant pour une jeune garde ambitieuse. En associant patience, travail et expérience accumulée, Castle se positionne comme l’une des pièces maîtresses de la reconstruction texane, avec l’ambition claire de faire franchir un palier à son équipe.

Conférence Ouest NBA 24/24 San Antonio Spurs