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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les coulisses de la free agency de Kawhi Leonard en 2019 continuent de révéler des détails toujours plus étonnants. Alors que le joueur sortait d’un titre historique avec Toronto, ses exigences vis-à-vis des franchises intéressées allaient bien au-delà d’un simple contrat maximum.
Selon plusieurs révélations, Leonard, par l’intermédiaire de son entourage, aurait formulé des demandes jugées totalement irréalistes par les équipes concernées. Parmi elles figuraient l’accès illimité à un jet privé, une maison offerte, des revenus garantis par des sponsors, et même une participation dans une organisation NBA. Une situation qui a laissé certains dirigeants médusés.
« Leonard ne voulait pas seulement un contrat maximum. Il voulait un accès illimité à un avion privé, une maison, et des revenus hors terrain garantis via des partenariats. Il voulait aussi une part de l’équipe, comme celle que les Lakers avaient donnée à Magic Johnson 25 ans plus tôt », écrivait Dan Woike de The Athletic. Des demandes pilotées par son oncle Dennis Robertson, considéré comme l’homme fort de ses négociations depuis le début de sa carrière.
Des exigences jugées irréalistes par les Lakers
Face à cette avalanche de conditions, les dirigeants de Los Angeles auraient rappelé à Robertson que ces demandes étaient contraires à la convention collective de la NBA. Toujours selon The Athletic, Jeanie Buss aurait même ironisé en l’invitant à tenter de convaincre d’autres équipes de signer de tels engagements par écrit. En coulisses, ces prétentions étaient jugées démesurées, voire irréalisables, mais elles démontraient à quel point Leonard voulait exploiter son statut de superstar.
À l’époque, le double MVP des Finales sortait d’un parcours d’exception avec les Raptors, ce qui renforçait son aura et sa marge de manœuvre. Toronto aurait également été sollicité avec des requêtes similaires, allant jusqu’à inclure une participation dans la franchise de hockey des Maple Leafs. Une manière pour Leonard et son camp de tester les limites de ce que les organisations étaient prêtes à concéder.
Finalement, c’est du côté des Clippers que Leonard a atterri, une décision facilitée par la présence de Steve Ballmer, propriétaire milliardaire capable de répondre à certaines attentes hors du commun. Des soupçons existent encore aujourd’hui sur de possibles accords parallèles, notamment via des investissements dans des entreprises liées à Leonard. Bien que jamais prouvées, ces rumeurs alimentent les doutes sur la transparence de son arrivée.
Cette saga illustre surtout le rôle central de Dennis Robertson, qui reste le porte-parole de Kawhi malgré une réputation controversée dans toute la ligue. Son influence perdure et continue de modeler l’image d’un joueur exigeant, parfois jusqu’à l’excès.
