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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Depuis son arrivée à Los Angeles en 2018, LeBron James a toujours été considéré comme une voix influente dans l’organisation. Pourtant, cet été, le vétéran semble avoir pris ses distances avec les affaires internes de la franchise. Une situation inédite, qui témoigne sans doute d’une nouvelle étape dans sa carrière.
D’ordinaire, LeBron aime avoir son mot à dire sur les renforts et sur les profils susceptibles de l’accompagner dans la quête d’un titre. Mais cette intersaison, il a laissé le management travailler sans intervenir. Rob Pelinka et JJ Redick ont ainsi pu composer leur effectif avec une liberté totale, sans qu’aucune pression ne vienne de la star de 40 ans.
Shams Charania a confirmé cette tendance sur NBA Today : « D’après ce que je comprends, LeBron James n’a pas du tout été impliqué dans les opérations des Lakers. Il va simplement se présenter au media day, au camp d’entraînement, et on verra à partir de là ». Un constat qui illustre bien l’évolution du rôle de James au sein de l’équipe.
Un nouveau visage pour les Lakers, un rôle différent pour LeBron
Si cette posture surprend, elle s’explique aussi par la montée en puissance de Luka Doncic, désormais au centre du projet. Avec le Slovène comme nouveau leader, LeBron peut se concentrer sur sa préparation physique et mentale, loin des discussions de transferts. Un changement majeur pour un joueur habitué à peser sur chaque décision.
En parallèle, l’été de James a été marqué par des activités extra-sportives. Golf, affaires personnelles, projets médiatiques et soutien familial ont rythmé ses journées. Il a notamment accompagné son fils Bryce dans ses premiers pas universitaires et continue de développer son idée d’une ligue européenne concurrente de la NBA.
Sur le parquet, les Lakers ont néanmoins beaucoup bougé. Avec les arrivées de Deandre Ayton, Marcus Smart, Jake LaRavia et Adou Thiero, ainsi que la prolongation de JJ Redick, le front office a clairement affirmé son ambition. La présence de LeBron reste capitale, mais le collectif a désormais plus d’équilibre et de profondeur.
Cette saison pourrait marquer un tournant. Pour la première fois, James n’aura peut-être pas à assumer le rôle écrasant de moteur unique de la franchise. Sa mission sera de s’adapter à ce nouvel environnement, de rester performant, et de consolider sa légende sans porter toute la charge.
