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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers abordent la nouvelle saison avec un duo qui fait rêver la planète NBA. LeBron James et Luka Dončić forment une association inédite, capable de transformer chaque possession en spectacle offensif. Mais derrière l’excitation, certaines inquiétudes demeurent quant à l’équilibre de l’équipe.
L’ajout de talents offensifs indéniables ne masque pas toutes les interrogations. Les attentes sont immenses autour de cette formation, mais l’idée d’un déséquilibre défensif commence à circuler. Les observateurs s’interrogent sur la capacité des Lakers à tenir face aux attaques les plus agressives de la ligue.
Zach Buckley, journaliste pour Bleacher Report, n’a pas mâché ses mots à ce sujet. « Il est bien trop facile de regarder ce roster des Lakers et de se demander comment il va réussir à générer des stops défensifs sur le périmètre », a-t-il déclaré, avant de pointer un joueur en particulier : « Marcus Smart, 31 ans et deux saisons pleines de blessures derrière lui, est peut-être le seul membre de cette rotation extérieure pour qui la défense reste le point fort ».
Une défense en question malgré les renforts
Les inquiétudes se concentrent sur l’absence de fiabilité défensive, notamment à l’extérieur. Les blessures de Marcus Smart et de Jarred Vanderbilt, souvent absents ces dernières années, n’ont pas aidé à stabiliser l’arrière-garde. De plus, les départs récents de Dorian Finney-Smith et Anthony Davis compliquent encore l’équation pour l’entraîneur JJ Redick.
À l’intérieur, les doutes persistent également. Deandre Ayton n’est pas reconnu pour son impact défensif dans la peinture, et cette faiblesse pourrait s’avérer coûteuse. Le secteur intérieur, autrefois dominé par Davis, paraît désormais beaucoup plus vulnérable face aux pivots dominants de la conférence Ouest.
Face à ces incertitudes, la pression s’intensifie sur les leaders de l’équipe. LeBron James, désormais quadragénaire, et Luka Dončić, annoncé plus affûté que jamais, devront assumer de lourdes responsabilités des deux côtés du terrain. Reste à savoir si leurs efforts suffiront à compenser les lacunes structurelles du collectif.
Les Angelinos possèdent sans doute une puissance offensive de premier plan, mais le basket ne se joue pas que d’un côté du parquet. Leur succès dépendra de leur capacité à instaurer une discipline défensive durable, sans quoi leurs rêves de titre risquent de s’éteindre face à des adversaires mieux armés dans ce domaine.
