NBA – Quand un coéquipier a frontalement défié LeBron James : « Ils sont venus le voir à la mi-temps et…

LeBron James, star des Lakers, dans son podcast
Mind The Game (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Il y a des légendes qui se forgent par leur instinct, et d’autres qui marquent l’histoire par leur manière d’impliquer ceux qui les entourent. LeBron James, lui, a souvent été critiqué pour ne pas posséder cette fameuse « killer mentality » que l’on attribue volontiers à Kobe Bryant ou Michael Jordan. Mais derrière cette réputation parfois injuste, se cache une vérité différente : il n’a jamais eu besoin d’imiter qui que ce soit pour dominer.

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Depuis ses débuts, le « King » a montré que son jeu reposait sur un mélange unique de puissance et d’intelligence collective. Certains lui reprochent d’être trop altruiste ou trop soucieux de faire « la bonne passe ». Pourtant, à de nombreuses reprises, il a prouvé qu’il savait activer un mode impitoyable, souvent déclenché par ses propres coéquipiers. Il suffit d’un mot, d’un regard ou d’une exigence supplémentaire pour voir son visage se transformer et son intensité décupler.

C’est ce qu’a raconté récemment Iman Shumpert, ancien partenaire de James à Cleveland, lors d’une émission sur YouTube. « Ils sont venus voir Bron à la mi-temps en lui disant en gros qu’ils avaient besoin de plus. Et Bron a répondu : ‘Comment ça ? Je fais déjà tout.’ Et l’autre lui a dit : ‘Tu es LeBron. Je veux plus !’ » Selon Shumpert, cette simple confrontation a suffi pour déclencher une réaction redoutable du futur Hall of Famer.

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Le petit déclic qui change tout chez LeBron James

L’ancien joueur a précisé que James n’avait pas cherché à polémiquer. « Bron est resté silencieux quelques secondes, puis il est allé sur le terrain et a commencé à tout détruire. La semaine qui a suivi a été incroyable », a confié Shumpert, sourire aux lèvres, comme s’il revivait les exploits infligés par son coéquipier aux défenses adverses. Une preuve supplémentaire que les critiques sur son absence d’instinct de tueur ne reflètent pas toujours la réalité.



Et ce n’est pas la seule anecdote de ce type. Mario Chalmers, champion aux côtés de James à Miami, avait déjà raconté une scène similaire. Au cours d’un match mal embarqué, il n’avait pas hésité à défier son leader en face : « Tu es le meilleur joueur sur le terrain. Arrête de faire ta chochotte et va jouer ». Ce mot de trop avait immédiatement réveillé LeBron, qui avait alors pris les choses en main pour renverser la rencontre.

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Ces témoignages rappellent que la fameuse « killer mentality » n’a pas une seule définition. Là où Jordan ou Bryant s’auto-alimentaient de ce feu intérieur, James trouve parfois son étincelle dans la voix de ceux qui l’entourent. Le résultat, lui, reste le même : une domination sans partage dès qu’il décide de basculer dans ce mode unique.

Et c’est probablement pour cela qu’à 40 ans presque révolus, LeBron James reste encore le point de comparaison ultime dans la ligue. Peu importe les étiquettes qu’on lui colle, il demeure ce joueur capable, en un instant, de transformer un match et de rappeler pourquoi son héritage dépasse déjà plusieurs générations.

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