Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Ce qui retient l’attention aux Lakers, c’est la montée en puissance de certains joueurs de rotation, à commencer par Gabe Vincent et Jarred Vanderbilt. Tous deux ont livré des prestations convaincantes contre les Warriors ce dimanche, confirmant les espoirs placés en eux par JJ Redick, qui a pris le temps de souligner leur progression après la rencontre.
L’entraîneur principal des Lakers s’est notamment attardé sur le travail accompli par Vanderbilt pendant l’été. « Les minutes vont se mériter, c’est valable pour tout le monde. J’ai été très impressionné par le travail qu’il a fourni sur son jeu cet été. Son corps est bien meilleur qu’à la même période l’an dernier, ou même qu’à la fin de la saison passée », a expliqué Redick. Une déclaration qui illustre la confiance grandissante du coach envers son ailier, plus affûté que jamais.
Vanderbilt, auteur de 9 points, 7 rebonds et 4 passes en 21 minutes, a su démontrer toute son activité, malgré une petite altercation avec Draymond Green. Redick a tenu à insister sur ses progrès techniques : « Il bouge mieux, son dribble est plus sûr. Je ne l’avais jamais vu réussir une finition en Eurostep. C’est positif. Il a bossé son jeu, et le tir à trois points est la clé pour lui. S’il devient un shooteur régulier, cela débloquera beaucoup de choses pour nous. »
Une rotation qui se dessine autour de Vincent et Vanderbilt
Le coach a également évoqué la possibilité de voir Vanderbilt intégrer le cinq majeur à terme, tout en rappelant la concurrence interne : « On a eu 24 cinq de départ différents la saison dernière. Celui du début n’a joué que huit matchs ensemble. Tout reste ouvert, mais tout devra être gagné. » Ce discours s’applique aussi à Gabe Vincent, particulièrement inspiré face aux Warriors.
Face à Stephen Curry, Vincent a répondu par trois tirs primés réussis sur sept tentés, totalisant 16 points et 5 passes en 19 minutes. JJ Redick a salué sa capacité d’adaptation à un rôle différent de celui qu’il occupait à Miami : « Gabe et moi en avons beaucoup parlé. Qu’il aime ou non son rôle, il reste le même joueur chaque jour. J’aime la vitesse avec laquelle il joue. En sortie d’écran, il a une manière naturelle de se déplacer avec urgence. »
Le meneur doit désormais trouver son rythme malgré un volume de tirs plus restreint. Habitué à davantage de responsabilités offensives, il apprend à être efficace avec seulement six ou sept tentatives par match. Une évolution nécessaire pour s’imposer durablement dans la rotation, au service du collectif, surtout après une campagne décevante.
Avec un LeBron James en fin de carrière et l’arrivée de Luka Dončić comme pierre angulaire du futur projet, les Lakers misent gros sur leur profondeur. Vincent et Vanderbilt représentent ces éléments d’équilibre indispensables à une équipe qui vise le titre. À JJ Redick de trouver la bonne formule.