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Par Rédaction | Sport
La présaison des Los Angeles Lakers n’a pas offert les garanties espérées, surtout sur le plan défensif. Si l’arrivée de JJ Redick sur le banc devait insuffler une nouvelle dynamique, les premières prestations soulèvent déjà des doutes. L’équipe semble encore chercher ses repères, notamment face à des adversaires capables d’exploiter ses failles dans les transitions et sur les switches.
Le journaliste Jovan Buha, spécialiste reconnu de la franchise, a livré une analyse sans détour dans son dernier podcast. Selon lui, malgré quelques séquences encourageantes, la défense des Lakers reste loin du niveau attendu pour une équipe ambitieuse. Les efforts sont visibles, mais la cohésion et les automatismes font encore défaut dans le collectif californien.
« Je pense qu’il y a eu des séquences intéressantes avec de la pression sur le porteur de balle. Il y a aussi eu des phases où la protection du cercle a été bonne. Mais avec Deandre Ayton, on a vu certaines de ses limites lorsqu’il doit défendre loin du panier », a expliqué Buha. « Ce n’est pas un bon match-up pour lui quand il doit sortir sur des intérieurs qui écartent le jeu comme Draymond Green, Al Horford ou Quinton Post. Il a aussi eu des difficultés sur des changements défensifs face à des joueurs plus rapides. »
Une défense encore trop fragile pour viser haut
L’insider a également pointé du doigt l’inconstance de Rui Hachimura, pourtant actif et engagé, mais souvent en retard dans les rotations. « Rui a montré de l’activité, il a intercepté une balle ce soir, mais sa défense sans ballon reste irrégulière. Il aide trop sur les tireurs et se perd parfois dans les placements. Je n’ai pas aimé non plus ses séquences sur l’homme, surtout contre Devin Booker. Si les Lakers veulent le positionner comme principal défenseur extérieur, c’est une stratégie risquée. »
Les chiffres confirment ce constat : 103 et 111 points encaissés lors des deux premières rencontres de présaison. L’équipe apparaît désorganisée, parfois lente dans les replis, et trop perméable face aux attaques rapides. JJ Redick, qui mise beaucoup sur la communication et la condition physique, doit encore trouver la bonne formule pour que sa défense suive le rythme de son attaque.
Deandre Ayton, recruté cet été pour renforcer la raquette, concentre déjà une partie des critiques. Si ses qualités de rebondeur et sa présence intérieure sont indéniables, son incapacité à défendre sur des extérieurs ou à couvrir les espaces laisse planer des doutes. L’absence de Marcus Smart, pilier défensif attendu, n’arrange rien : le meneur vétéran n’a pas encore foulé le parquet en raison de son retour progressif après blessure.
À 40 ans, LeBron James ne peut plus endosser chaque soir le rôle d’ancre défensive, même s’il reste redoutable par séquences. Luka Doncic, lui, semble en meilleure forme, mais n’a jamais été reconnu pour ses qualités défensives. Résultat : les Lakers possèdent une puissance offensive rare, mais un équilibre précaire qui pourrait leur coûter cher sur la durée.
