NBA – L’aveu de LeBron James à son arrivée au Heat : « Je savais que je devais…

NBA D-Wade snobe LeBron
NBA (DR) / TNT (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

Après plus de deux décennies à illuminer les parquets, LeBron James continue d’écrire sa légende. Mais contrairement à d’autres superstars, le “Kid from Akron” n’a jamais été ce joueur centré sur lui-même, obsédé par le scoring individuel. Son génie réside ailleurs : dans sa capacité à comprendre le jeu, à anticiper et à rendre les autres meilleurs. C’est cette intelligence qui lui a permis de briller aux côtés d’une longue liste de grands noms, de Cleveland à Miami, puis à Los Angeles.

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Durant son passage au Mind the Game Podcast, dans un nouvel épisode paru cette semaine, LeBron James a livré un rare aperçu de sa vision du jeu et de sa capacité d’adaptation. Il est revenu sur la manière dont il a ajusté son style en fonction des équipes et des stars qui l’ont entouré. « Mes sept premières années à Cleveland, j’étais le meneur, le créateur. Tout passait par moi. Mais en arrivant à Miami, je savais que je devais m’adapter, car j’allais jouer avec un autre créateur de jeu en D-Wade », a-t-il expliqué, rappelant la complexité de cette transition.

Le duo LeBron–Wade a mis du temps à trouver son harmonie, notamment après la défaite en Finales NBA contre Dallas en 2011. Pourtant, leur alchimie finira par offrir deux titres aux Heat, symbole de la capacité de James à ajuster son jeu sans jamais perdre en influence. En 2014, il décide de rentrer à Cleveland pour une nouvelle aventure, cette fois aux côtés d’un autre prodige du ballon : Kyrie Irving. « On connaît sa magie avec le ballon, c’est un magicien », a-t-il confié. « Alors, comment être efficace à ses côtés quand c’est lui qui a la balle ? »

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Une adaptation permanente au service de la victoire

Pour trouver l’équilibre, LeBron reprend certaines recettes qui avaient fonctionné à Miami : « Quick drag, ghost screen, flip screen… toutes ces petites choses qui rendent le jeu plus fluide », a-t-il détaillé. Ces ajustements mèneront Cleveland à un triomphe historique en 2016 face aux Warriors, un exploit resté gravé dans les mémoires. Depuis, le quadruple MVP a continué à se réinventer, s’adaptant à Anthony Davis à Los Angeles, puis à Luka Doncic, tout en conservant ce rôle de chef d’orchestre silencieux.



Aujourd’hui, à 40 ans passés, LeBron s’apprête à aborder une nouvelle étape de sa carrière : celle où il n’est plus le Batman, mais le Robin. Luka Doncic, tout juste prolongé jusqu’en 2028, incarne désormais le présent et l’avenir des Lakers. Pour la première fois, James entamera une saison en tant que deuxième option offensive, un rôle qu’il n’a jamais vraiment occupé.

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Cette situation inédite testera une fois de plus son sens du collectif et sa capacité à évoluer avec humilité. Mais si l’histoire nous a appris quelque chose, c’est bien que LeBron James sait s’adapter à tout, et surtout aux plus grands défis. À l’aube de cette 23e saison, il semble prêt à prouver qu’un joueur d’exception ne brille pas seulement par son talent, mais aussi par son intelligence et sa faculté à faire briller les autres.

Et avec une possible dernière campagne en ligne de mire, le King aura forcément envie de briller avec les Angelinos. Et vu la concurrence absolument folle au sein de la conférence Ouest, les siens auront besoin de lui à son meilleur niveau pour espérer avoir une chance.

Conférence Ouest LeBron James Los Angeles Lakers NBA 24/24