Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
L’ambiance monte peu à peu du côté de Los Angeles. À quelques semaines du début de la saison, JJ Redick continue d’affiner les derniers détails avec son effectif. L’entraîneur des Lakers, encore en phase d’observation, a profité d’un récent match d’entraînement pour évaluer les progrès réalisés par ses joueurs, notamment sur un point essentiel qu’il juge capital dans la réussite d’une équipe ambitieuse.
JJ Redick a choisi de se mettre en retrait, laissant deux de ses assistants diriger les deux groupes composés pour la séance. Ce moment d’observation lui a permis d’analyser les comportements et les interactions entre ses joueurs. À l’issue de la rencontre, il a souligné que quelque chose avait clairement évolué par rapport à la saison dernière.
« Ce que j’ai observé encore et encore aujourd’hui, ce sont de petites interactions, » a expliqué Redick. « Pour moi, les meilleures équipes, les meilleures organisations, dans n’importe quel domaine, reposent sur ces petits échanges. Un bon écran, une bonne passe, un “je t’ai la prochaine fois”. C’est ce que nous commençons à voir dans notre groupe… Nous n’étions pas bons là-dessus l’an dernier, mais cela fait partie de notre communication de champion. Les progrès sont réels, même s’il reste encore du travail à faire. »
Une philosophie de travail claire pour la saison à venir
Le coach a déjà identifié ses trois piliers pour 2025-26 : communication, condition physique et habitudes de champion. Selon lui, l’équipe avance dans la bonne direction. L’implication des joueurs est d’ailleurs évidente, notamment celle de Luka Doncic, qui a marqué l’intersaison par une transformation physique impressionnante. Le meneur slovène semble prêt à assumer un rôle central dès les premières semaines.
Ce sera nécessaire, car LeBron James manquera le début de saison à cause d’une sciatique du côté droit. Une première dans sa carrière. Son absence, estimée à trois ou quatre semaines, oblige Doncic et Austin Reaves à hausser le ton immédiatement pour éviter un démarrage poussif. L’an passé, les Lakers avaient débuté avec un modeste bilan de 13 victoires pour 12 défaites, un scénario que Redick veut absolument éviter.
Lors de sa première saison à la tête de l’équipe, le jeune entraîneur avait pourtant essuyé de nombreuses critiques. Son manque d’expérience, jamais coach même au niveau lycéen avant son arrivée, avait suscité la méfiance. Mais en ramenant Los Angeles à un solide bilan de 50 victoires, il a su faire taire les doutes, malgré une élimination précoce au premier tour face aux Timberwolves.
Les dirigeants ont d’ailleurs confirmé leur confiance cet été en lui accordant une prolongation de deux ans. Redick aborde donc sa deuxième campagne avec plus de sérénité, même si la pré-saison n’a pas été idéale jusqu’à présent. Deux défaites, contre Phoenix et Golden State, ont rappelé que l’équilibre collectif restait fragile.