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Par Rédaction | Sport
À 40 ans, LeBron James continue de repousser toutes les limites du temps. Alors qu’il s’apprête à entamer sa 23e saison en NBA, un record absolu, le vétéran des Lakers reste une figure respectée et admirée par ses pairs. La dernière marque de reconnaissance est venue de Dwight Howard, qui n’a pas hésité à le désigner comme le meilleur joueur actuel de la ligue, devant Nikola Jokic, Giannis Antetokounmpo ou encore Luka Doncic.
Ancien coéquipier du “King” à Los Angeles, avec qui il a décroché le titre NBA en 2020, Howard participait à une émission intitulée KNOCKOUT durant laquelle il devait départager les stars du moment dans un format éliminatoire. Entre Wembanyama et Doncic, il a choisi le Slovène. Entre Giannis et Kevin Durant, le Grec. Mais lorsque le duel final a opposé LeBron à Giannis, son choix a été immédiat : le quadruple MVP reste, selon lui, le joueur numéro un du monde.
« Je prends LeBron. Ce qu’il fait encore à 40 ans, c’est du jamais vu. Il contrôle toujours le rythme, il fait briller ses coéquipiers et il domine encore physiquement. Personne d’autre ne fait ça à cet âge », a expliqué Howard, mettant en avant la longévité et la rigueur légendaire du joueur des Lakers. Un témoignage fort de la part d’un vétéran qui a lui-même côtoyé l’excellence pendant deux décennies.
Le respect d’un champion envers une légende vivante
Pour Howard, ce choix va bien au-delà des statistiques. LeBron reste un modèle d’efficacité, d’impact et de constance. La saison dernière, il a encore tourné à 24,4 points, 7,8 rebonds et 8,2 passes à 51,3 % de réussite, tout en menant Los Angeles jusqu’aux playoffs. Ces chiffres, déjà impressionnants pour un trentenaire, deviennent presque irréels pour un joueur de 40 ans.
Le pivot triple Défenseur de l’année sait mieux que quiconque combien la durabilité est rare à ce niveau. Il a souvent salué la discipline de LeBron, son obsession pour la récupération et l’étude vidéo, et sa capacité à se réinventer chaque saison pour rester dominant. Pour lui, ce professionnalisme hors norme est ce qui distingue James de ses contemporains, y compris des superstars comme Jokic ou Giannis.
Choisir LeBron plutôt qu’un joueur dans la force de l’âge n’a rien d’un acte de nostalgie. C’est, selon Howard, la reconnaissance d’une influence intacte. Car au-delà des chiffres, James continue de dicter le tempo du jeu et de façonner ses équipes, année après année. Même aux côtés de Luka Doncic et Austin Reaves, il reste le moteur émotionnel et stratégique de la franchise californienne.
Le message de Dwight Howard est limpide : malgré l’émergence d’une nouvelle génération pleine de talents, la couronne du basket mondial n’a toujours pas changé de tête. LeBron James, après 22 saisons et un palmarès inégalé, demeure le symbole vivant de la grandeur et de la longévité en NBA.
