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Par Rédaction | Sport
L’été a été agité du côté de Los Angeles, et pour cause : la franchise a multiplié les ajustements pour se repositionner parmi les prétendants au titre. Avec les arrivées de Deandre Ayton et de Marcus Smart, les Lakers semblent mieux armés qu’auparavant. Pourtant, certains observateurs estiment que la direction pourrait encore frapper un grand coup pour renforcer l’effectif autour de Luka Dončić.
Rob Pelinka a déjà marqué des points cet été en entourant son meneur slovène de joueurs expérimentés et compatibles avec son style de jeu. Mais à l’intérieur, la complémentarité reste un chantier ouvert, et les rumeurs autour d’un possible échange avec le Utah Jazz n’ont jamais semblé aussi crédibles. Walker Kessler, pivot athlétique de 24 ans, figure depuis plusieurs mois parmi les cibles prioritaires du front office angelino.
Le journaliste Svyatoslav Rovenchuk de FanSided a d’ailleurs évoqué la situation actuelle entre les deux franchises : « Les échanges en NBA reposent entièrement sur la notion de levier », explique-t-il. « En ce qui concerne Walker Kessler, le Jazz est en train de le perdre rapidement, tandis que les Lakers viennent d’en gagner énormément dans ces négociations. Pelinka peut désormais discuter à partir d’une position de force, pas de faiblesse. Si les Lakers croient vraiment en Kessler comme pivot du futur, la dynamique joue désormais en leur faveur. »
Un profil parfaitement adapté au jeu de Luka Dončić
Les discussions autour de Kessler ne datent pas d’hier. Dès la dernière trade deadline, le pivot de Utah suscitait déjà l’intérêt de Los Angeles. Ses qualités de poseur d’écran, de finisseur aérien et de protecteur d’arceau en font un complément idéal au jeu de Dončić, adepte du pick-and-roll et des passes lobées. En 2024-25, le joueur avait compilé 11,1 points, 12,2 rebonds et 2,4 contres de moyenne, avec une efficacité redoutable de 66,3 % au tir.
Avec Ayton déjà dans la raquette et un Jaxson Hayes explosif en sortie de banc, l’arrivée éventuelle de Kessler offrirait à Dončić une rotation intérieure redoutable. Les Lakers pourraient ainsi alterner entre puissance, mobilité et défense sans jamais perdre en intensité. Une richesse rare dans une conférence Ouest où la taille et la protection de cercle restent essentielles pour survivre en playoffs.
Toutefois, la faisabilité du deal dépendra en grande partie des exigences du Jazz. Si Utah cherche à reconstruire autour de jeunes talents et de choix de Draft, Los Angeles devra accepter de sacrifier certains éléments prometteurs. Pelinka, conscient du potentiel du duo Dončić-Kessler, pourrait être tenté de franchir le pas si la fenêtre de tir se présente avant la deadline.
Reste que la stratégie globale des Lakers semble claire : maximiser la période de domination de Dončić en lui offrant un environnement compétitif et équilibré. Avec Ayton, Smart, et potentiellement Kessler, la franchise s’assurerait une ossature solide capable d’évoluer des deux côtés du parquet. Et dans une NBA où la réussite dépend souvent de l’alchimie autour d’un joueur phare, Los Angeles sait qu’elle n’aura pas droit à l’erreur cette fois.
