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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Et si l’un des plus grands talents de la planète basket rejoignait Los Angeles ? Selon les dernières rumeurs, les Lakers pourraient se positionner dans la course à Giannis Antetokounmpo d’ici 2026. Rien n’est encore concret, mais certains signaux laissent penser que la franchise californienne garde un œil attentif sur la situation du double MVP du côté de Milwaukee.
À l’origine de cette rumeur, le journaliste Jovan Buha, qui a évoqué dans son podcast l’hypothèse d’une offensive des Lakers dans deux ans, si les discussions entre les Bucks et les Knicks n’aboutissaient pas. L’idée serait simple : profiter d’un blocage avec New York pour tenter de placer une offre compétitive incluant plusieurs jeunes joueurs et des choix de draft. Buha a précisé que l’équipe pourrait, à partir de l’été prochain, disposer de trois premiers tours à échanger.
« Si pour une raison quelconque, Milwaukee refuse de traiter avec New York parce qu’ils ne veulent pas d’un transfert dans la même conférence, ou qu’ils n’aiment pas les offres des Knicks, alors les Lakers pourraient surgir avec une proposition intéressante. Ils auront trois choix de draft à partir de l’été prochain », a expliqué Buha. « Pourrait-on imaginer un package avec Austin, Dalton et Rui, peut-être un sign-and-trade ? Il y aurait matière à se mêler à la discussion. »
Un scénario lointain mais pas impossible
Pour l’heure, la piste reste hypothétique. Les Bucks et les Knicks auraient discuté d’un éventuel échange durant l’intersaison sans aller plus loin. De son côté, Giannis a calmé les spéculations en affirmant être « engagé avec Milwaukee pour l’instant », avant d’ajouter que « les choses peuvent évoluer dans six ou sept mois », une phrase qui n’a pas échappé aux observateurs.
Beaucoup voient dans cette déclaration le signe d’un possible départ si les Bucks échouent encore en playoffs. Trois éliminations précoces consécutives et la perte de Damian Lillard ont fragilisé la franchise du Wisconsin, qui pourrait devoir envisager un nouveau cycle si la saison à venir tourne court. C’est précisément sur cette incertitude que Los Angeles pourrait miser.
Les Lakers, d’ici 2026, auront retrouvé une certaine flexibilité. Trois premiers tours disponibles, des jeunes prometteurs comme Dalton Knecht, et des cadres solides tels qu’Austin Reaves ou Rui Hachimura pourraient composer une offre décente. Le problème ? D’autres franchises, mieux armées en actifs, pourraient surenchérir. Oklahoma City, San Antonio ou encore New York disposent d’un capital de draft bien supérieur.
Cependant, Los Angeles conserve toujours un atout unique : son pouvoir d’attraction. Peu d’équipes peuvent rivaliser avec le prestige et la visibilité de la franchise californienne. Si Giannis exprimait le souhait clair de rejoindre les Lakers, Milwaukee verrait sa marge de manœuvre considérablement réduite. Et dans ces conditions, l’histoire a souvent montré que Los Angeles finit par s’imposer.
