NBA – Cette attaque sur LeBron James fait scandale chez les supporters

LeBron James, superstar des Lakers
NBA (DR)

Par Rédaction | Sport

Peter Vecsey, figure bien connue du journalisme sportif américain, s’est une nouvelle fois retrouvé au centre des débats cette semaine. Fidèle à son ton provocateur, le vétéran a relancé la machine des polémiques en s’attaquant à la légende de LeBron James. Dans un message viral publié sur X, l’ancien chroniqueur du New York Post a ironisé sur la solidité du palmarès du King, remettant en question certaines de ses plus grandes victoires en Finales NBA.

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Le message de Vecsey, en apparence anodin, a immédiatement déclenché un torrent de réactions parmi les fans et observateurs de la ligue. Son argument ? Sans quelques coups de génie de ses coéquipiers ou des décisions arbitrales favorables, LeBron afficherait un bilan catastrophique sur la plus grande scène. Mais au-delà de la provocation, plusieurs internautes ont rapidement pointé les incohérences factuelles de cette analyse, notamment sur les saisons évoquées.

« Si Ray Allen n’avait pas rentré son tir en 2013, si Kyrie Irving n’avait pas marqué en 2016, et si Draymond Green n’avait pas été suspendu, LeBron pourrait être à 1-9 en Finales », a écrit Vecsey. Un raisonnement vite démonté, puisque deux de ces événements concernent la même série, celle de 2016 face aux Warriors. Même dans ce scénario hypothétique, James afficherait un bilan de 2-8, et non 1-9.

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Des “et si” qui ne tiennent pas face à la réalité

L’argument de Vecsey repose sur une mémoire sélective qui omet la performance globale de LeBron dans ces moments historiques. En 2013, lors du fameux Game 6 face à San Antonio, Ray Allen n’aurait jamais eu l’occasion d’égaliser sans la démonstration de James dans le quatrième quart-temps. Ce soir-là, le quadruple MVP inscrit 16 des 30 points de son équipe, terminant avec 32 points, 10 rebonds et 11 passes. Sans cette montée en puissance, il n’y aurait eu ni rebond, ni tir légendaire, ni Game 7.



La série de 2016, quant à elle, reste une pièce maîtresse dans l’histoire de la NBA. Menés 3-1 par une équipe record à 73 victoires, les Cavaliers ont pu compter sur deux matchs consécutifs à 41 points de LeBron, puis un triple-double monumental dans le Game 7. Son contre mythique sur Andre Iguodala reste un symbole, au même titre que le tir de Kyrie Irving. Ces actions, indissociables, ne sont que la conséquence directe de la domination du numéro 23.

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Ce que Vecsey choisit d’ignorer, c’est l’essence même du basket : les moments décisifs naissent des performances collectives, mais aussi du leadership et du talent des plus grands. Réduire LeBron à quelques coups du sort, c’est effacer l’immensité de son influence sur le jeu. Les faits parlent pourtant d’eux-mêmes : dix finales disputées, quatre titres, et une empreinte durable sur chaque série.

Les critiques de Vecsey illustrent une tendance bien connue : celle de certains observateurs nostalgiques, pour qui reconnaître la grandeur moderne menace les idoles du passé. Mais si l’on appliquait la même logique à Michael Jordan, Kobe Bryant ou Larry Bird, chacun verrait ses exploits fragilisés par une succession de “et si”.

Conférence Ouest LeBron James Los Angeles Lakers NBA 24/24