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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers abordent une nouvelle saison placée sous le signe de l’ambition et de la défense. Si leur puissance offensive reste l’un de leurs points forts, c’est bien leur intensité et leur rigueur sur l’autre moitié du terrain qui devraient conditionner leurs succès. Un jeune joueur de l’équipe vient justement de révéler qui incarne le mieux cette mentalité à l’entraînement.
Alors que LeBron James entame probablement les dernières années de sa carrière, Los Angeles s’appuie sur une équipe équilibrée mêlant stars confirmées et jeunes talents prometteurs. Parmi eux, Dalton Knecht, l’un des rookies les plus observés du moment, a récemment mis en avant un coéquipier qui, selon lui, fait la différence par son impact défensif. Interrogé sur le défenseur le plus coriace du camp d’entraînement, le jeune ailier n’a pas hésité longtemps avant de désigner Jarred Vanderbilt.
« Mon gars Vando, sans hésiter », a confié Knecht en conférence de presse lundi. « Lui et moi, on a bossé un peu ensemble tout l’été — que ce soit en un-contre-un ou dans des situations de cinq-contre-cinq. C’est un vrai compétiteur, toujours dans l’intensité, toujours en train de pousser les autres à se dépasser. » Des propos qui confirment la réputation de Vanderbilt comme l’un des meilleurs défenseurs du vestiaire angelino, réputé pour son énergie et son engagement sans relâche.
Jarred Vanderbilt, le pilier silencieux de la défense des Lakers
Depuis son arrivée à Los Angeles, Vanderbilt s’est imposé comme un élément essentiel dans le système défensif mis en place par le staff. Sa polyvalence et sa capacité à défendre sur plusieurs positions font de lui une arme précieuse, surtout dans une équipe qui compte sur des profils offensifs dominants comme LeBron James ou Luka Doncic. Le joueur de 26 ans incarne parfaitement l’esprit collectif prôné par JJ Redick, déterminé à bâtir une défense d’élite autour de ses hommes forts.
La saison dernière, Vanderbilt n’a disputé que 41 rencontres, dont plusieurs en playoffs, à cause de blessures récurrentes. Il a tourné à 3,8 points, 4,9 rebonds et près d’une interception par match en un peu plus de 15 minutes de jeu. Des statistiques modestes, mais qui traduisent surtout son rôle d’ouvrier de l’ombre : celui qui prend les missions les plus difficiles et fait briller ses coéquipiers.
Pour les Lakers, retrouver un Vanderbilt en pleine forme pourrait changer beaucoup de choses. Son activité sur les lignes de passe et sa faculté à défendre sur des stars adverses de tous les postes en font un atout crucial. Dans un effectif où Marcus Smart, autre spécialiste défensif, vient d’arriver, les deux pourraient former un duo redoutable.
Si Knecht a voulu lui rendre hommage, c’est aussi parce que ce type de joueur fait souvent la différence dans les grands rendez-vous. Le jeune ailier sait qu’en affrontant quotidiennement un défenseur du calibre de Vanderbilt, il prépare au mieux sa transition vers la NBA. Et pour les Lakers, voir cette alchimie naître entre générations ne peut qu’être bon signe à l’aube d’une saison qui s’annonce déterminante.
