NBA – L’aveu brutal de Draymond Green au début de sa carrière : « Ça m’arrivait de faire ça jusqu’à 6h du matin »

NBA Draymond Green
NBA (DR)

Par Rédaction | Sport

Aujourd’hui vétéran respecté des Warriors, Draymond Green n’a jamais eu peur de dire les choses telles qu’elles sont. Récemment, dans un entretien accordé à Jordan Schultz, l’intérieur s’est confié sur ses premières années dans la ligue, entre soirées interminables et performances de haut niveau. Un témoignage sincère qui montre à quel point sa vision du jeu et de la vie a évolué avec le temps.

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À l’époque, Draymond Green incarnait à la fois la fougue et la démesure d’une jeunesse dorée. Connu pour son tempérament volcanique et sa soif de compétition, il admet aujourd’hui avoir parfois franchi les limites. « Il m’est arrivé de sortir avant un match, de boire jusqu’à six heures du matin et de faire un triple-double le lendemain, quand j’étais plus jeune dans la ligue », a-t-il confié sans détour. « Mais pendant les playoffs, je ne fais plus rien. Quand c’est les playoffs, c’est du business. Tu ne peux pas sortir ou boire quand la saison est en jeu. Si tu ne peux pas attendre une semaine pour boire, c’est que tu n’es pas sérieux. »

Cette confession met en lumière un aspect souvent tabou du quotidien des joueurs NBA. Pour beaucoup, les fêtes et la vie nocturne font partie intégrante du style de vie. Des figures comme James Harden ont bâti une réputation de fêtards invétérés, au point que certains estiment que cela a nui à leur carrière. Green, lui, a connu ces excès tout en restant performant, mais il reconnaît aujourd’hui qu’il ne pourrait plus s’y risquer.

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Une maturité née des excès et des victoires

Draymond Green a toujours été un joueur à part. Moteur émotionnel et défensif des Warriors, il a souvent été au centre des polémiques, que ce soit pour ses altercations avec des adversaires ou même avec ses propres coéquipiers comme Kevin Durant ou Jordan Poole. Mais derrière cette énergie débordante, il y a aussi un homme conscient de ses erreurs passées et de la discipline qu’exige la victoire.



Lors des années de domination des Warriors, Green et ses coéquipiers ont connu la gloire sous toutes ses formes. Ils pouvaient faire la fête toute la nuit et écraser leurs adversaires le lendemain. Pourtant, Draymond fixait toujours une limite claire : jamais de distractions pendant les playoffs. Une philosophie partagée par l’ensemble du vestiaire, qui a contribué à forger une dynastie.

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Avec le temps, Green a appris à canaliser son énergie et à transformer sa fougue en leadership. Les excès ont laissé place à la rigueur, la fête à la réflexion. Le triple champion NBA comprend désormais que la longévité et la réussite passent par la discipline, pas seulement par le talent. À 35 ans, il n’a plus besoin de nuits blanches pour prouver quoi que ce soit : il sait exactement ce qu’il faut pour gagner.

Ce retour en arrière illustre à quel point Draymond Green a grandi, en tant qu’homme autant qu’en tant que joueur. Il est passé de la démesure à la maîtrise, sans jamais perdre cette intensité qui fait de lui l’un des compétiteurs les plus respectés de sa génération. Chez les Warriors, son évolution personnelle reflète celle de l’équipe.

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