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Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers ont démarré leur saison sur une fausse note. Privés de LeBron James, blessé à la sciatique, ils se sont inclinés face aux Warriors (119-109) malgré un immense Luka Doncic. Mais au-delà de la défaite, c’est la reconnaissance d’un coéquipier qui a marqué les esprits : Austin Reaves a tenu à saluer la longévité exceptionnelle du “King”, dans un hommage plein d’admiration et d’humilité.
Face à Golden State, l’absence du vétéran s’est fait sentir à chaque séquence. Sans sa présence pour organiser le jeu, les Lakers ont manqué de stabilité et d’efficacité. Reaves, devenu l’un des cadres de l’effectif, a reconnu à quel point il était difficile de compenser un joueur d’un tel calibre. L’arrière de 27 ans a même confié qu’il n’aurait pas eu la même endurance mentale et physique que LeBron à cet âge.
« Évidemment, quand tu perds un gars comme Bron, tu ne peux pas le remplacer par une seule personne », a expliqué Reaves après la rencontre. « Si j’étais LeBron James, j’aurais probablement pris ma retraite depuis longtemps. Mais c’est l’un des plus grands joueurs de l’histoire. Il faut s’y mettre collectivement pour pallier son absence. » Des mots simples, mais qui résument parfaitement l’aura et la constance du quadruple champion, toujours aussi influent à 40 ans.
Un vide impossible à combler pour les Lakers
Sans leur leader, les Lakers ont peiné à exister. LeBron, qui tourne encore à plus de 24 points, 7 rebonds et 8 passes de moyenne après 23 saisons, reste la pierre angulaire du projet. Son retour, attendu vers la mi-novembre, pourrait changer la dynamique d’une équipe qui a semblé fragile et hésitante sans lui. Son influence dépasse les statistiques : il incarne toujours la stabilité, la vision et la force tranquille d’une organisation en pleine transition.
Contre les Warriors, Austin Reaves a tenté de montrer l’exemple avec 26 points, 9 passes et 5 rebonds, mais son réveil tardif n’a pas suffi. Deandre Ayton, souvent critiqué pour son manque d’impact, n’a inscrit que 10 points, tandis que le reste du collectif n’a jamais trouvé son rythme. Sans la création et le leadership de LeBron, les Lakers ont semblé orphelins, incapables de répondre à la pression constante de Golden State.
La seule véritable lumière est venue de Luka Doncic. Le Slovène a livré un match monumental : 43 points, 12 rebonds et 9 passes, confirmant qu’il est déjà l’un des joueurs les plus dominants du moment. Pourtant, même une telle performance n’a pas suffi à inverser le cours de la rencontre, signe de la dépendance du groupe au retour de son vétéran.
À 40 ans, LeBron James continue de défier le temps et de repousser les limites physiques du sport. Son absence révèle à quel point sa présence reste irremplaçable, non seulement par son talent, mais aussi par la force morale qu’il insuffle à ses coéquipiers. Et comme l’a résumé Austin Reaves, il ne s’agit plus seulement d’un joueur : c’est un exemple vivant de résilience et de passion.
