Par Rédaction | Sport
Les débuts de Victor Wembanyama cette saison ne laissent déjà plus de place au doute. En seulement deux rencontres, le Français s’est imposé comme le centre de gravité d’une équipe métamorphosée, alliant efficacité offensive et domination défensive. Il a continué en forme contre New Orleans ce vendredi.
Face à une équipe pourtant armée pour résister à sa taille et à son envergure, Wembanyama a une nouvelle fois imposé sa loi des deux côtés du parquet. Les Spurs, victorieux 120-116 après prolongation, ont pu s’appuyer sur les 29 points, 11 rebonds et 9 contres de leur prodige, qui n’a cessé d’étouffer les tentatives adverses dans la raquette. Son activité défensive a complètement changé la physionomie du match, poussant Zion Williamson et ses coéquipiers à s’adapter sans jamais vraiment y parvenir.
Une maturité impressionnante dans le jeu
À New Orleans, cette progression s’est illustrée de façon éclatante. Wembanyama ne fuit plus le contact, il le provoque. Sa puissance nouvelle lui permet d’imposer sa position au poste bas et de finir au cercle malgré les charges adverses. Il a d’ailleurs tenu tête à Zion Williamson, pourtant l’un des joueurs les plus physiques de la ligue, tout en gardant une étonnante endurance au fil des minutes. Les séquences décisives en prolongation, conclues par un dunk rageur puis un contre salvateur sur Trey Murphy, ont démontré à quel point il est déjà le cœur battant de cette franchise renaissante.
Son influence dépasse désormais la simple production statistique. Chaque possession passe par lui, et son impact défensif crée des opportunités offensives immédiates pour ses coéquipiers. Devin Vassell et Julian Champagnie ont d’ailleurs profité de sa gravité pour inscrire des tirs cruciaux dans le money time. Wembanyama, en véritable pivot moderne, attire les défenses, distribue intelligemment et garde une maîtrise de plus en plus rare pour un joueur de son âge.
Ce contrôle du jeu s’accompagne d’une efficacité redoutable : 13 tirs réussis sur 23 tentés à New Orleans, dont plusieurs enchaînements tout en fluidité entre face-up, dribbles et finitions en déséquilibre. 0/3 à trois points en revanche, mais contrairement à avant, le Français n’a pas cherché à insister dans ce secteur pour faire briller son équipe.
Son influence, déjà capitale à seulement 21 ans, s’étend désormais à toute l’équipe, qui s’appuie sur lui pour construire une identité solide et compétitive. Et à l’arrivée, tout ce beau monde espère bien décrocher une place en playoffs pour faire du bruit au sein de la conférence Ouest.
