Par Rédaction | Sport
Le début de saison des Los Angeles Lakers se fait sans l’un de ses visages les plus emblématiques. LeBron James, touché par une sciatique du côté droit, devrait être écarté des parquets pour une période estimée entre trois et quatre semaines. Si cette absence inquiète les supporters, elle a également alimenté plusieurs théories plus polémiques concernant les véritables raisons derrière ce contretemps.
Annoncée initialement par Shams Charania d’ESPN le 9 octobre, la blessure du vétéran de 40 ans a rapidement suscité le doute parmi certains analystes. D’après FS1, il ne s’agirait pas seulement d’un souci médical, mais d’un épisode révélateur d’une fracture plus profonde entre LeBron et la franchise californienne. L’un d’entre eux, Craig Carlton, a notamment livré une explication pour le moins controversée sur les ondes américaines.
« LeBron James ne joue pas à cause d’une sciatique inventée. Cette blessure est traitable, mais il a décidé d’être absent pendant des semaines et des semaines. Je pense qu’il reste sur la touche pour deux raisons. D’abord, à mon avis, il reçoit le traitement nécessaire pour continuer à jouer à 40 ans. Ensuite, il cherche à forcer son départ. LeBron ne veut plus faire partie des Lakers, car son héritage, c’est de rejoindre des équipes déjà pleines de talent pour gagner », a déclaré l’analyste.
Une relation qui se détériore à Los Angeles
Cette sortie médiatique fait écho aux rumeurs qui entourent James depuis la fin de la saison dernière. Le quadruple champion NBA aurait eu du mal à accepter que la franchise s’articule désormais autour de Luka Doncic, arrivé cet été pour incarner le nouveau visage du projet. Une situation qui aurait progressivement tendu les relations internes et ouvert la porte à des spéculations sur un départ potentiel.
Néanmoins, l’idée d’un LeBron James simulant une blessure pour précipiter un transfert reste difficile à concevoir pour de nombreux observateurs. Le King, connu pour son professionnalisme et son exigence, a rarement donné des signes de désengagement au fil de sa carrière. Sa longévité et sa rigueur ont d’ailleurs été les marques de fabrique de ses 22 saisons en NBA.
À ce stade, tout indique donc que la sciatique évoquée est bien réelle, et qu’un retour progressif sera envisagé dès que les douleurs le permettront. D’ici là, les Lakers devront composer avec l’absence du vétéran, en s’appuyant sur le leadership de Luka Doncic pour maintenir le cap dans une conférence Ouest toujours plus relevée.
À 40 ans, LeBron James aborde une nouvelle phase de sa carrière, peut-être la plus délicate. Entre gestion physique et équilibres internes fragiles, le King devra encore prouver qu’il reste, malgré le temps qui passe, un compétiteur hors norme capable de renaître à chaque défi.
