Par Rédaction | Sport
L’absence de LeBron James a ouvert la voie à un tout nouveau spectacle à Los Angeles. En deux matchs seulement, Luka Doncic a transformé le début de saison des Lakers en une démonstration historique. Records brisés, performances surréalistes, confiance totale : le Slovène agit comme s’il avait toujours appartenu à la légende de cette franchise mythique. Et ses coéquipiers, à commencer par Austin Reaves, n’ont aucun doute sur ce qu’il est capable d’accomplir.
Contre les Timberwolves, Doncic a livré une prestation monstrueuse avec 49 points, 11 rebonds et 8 passes, menant son équipe à une victoire éclatante de 18 points. Ce coup d’éclat lui a permis de battre un record vieux de 56 ans, détenu jusque-là par Jerry West, pour le plus grand nombre de points cumulés sur les deux premiers matchs de la saison (92 contre 81). Le Slovène tourne désormais à une moyenne surréaliste de 46 points par match.
Interrogé après la rencontre sur la possibilité que Doncic puisse maintenir un tel rythme, Austin Reaves n’a pas hésité une seule seconde. « Oui. Oui, il peut tourner à 40 points de moyenne tout en nous faisant gagner. Il est tellement fort, c’en est presque irréel. » Des mots simples, mais lourds de sens, tant ils témoignent de la foi de l’effectif dans son nouveau leader offensif.
Une entrée dans l’histoire des Lakers
En réalisant deux matchs consécutifs à plus de 40 points, Luka Doncic est devenu le premier joueur de l’histoire des Lakers à réussir une telle prouesse. À l’échelle de la NBA, seuls Michael Jordan, Wilt Chamberlain et Anthony Davis l’avaient fait avant lui. Le meneur a ainsi fait basculer la franchise dans une nouvelle ère, celle où son nom côtoie déjà ceux des plus grands.
Après avoir marqué 43 points lors de la défaite inaugurale contre les Warriors, Doncic a cette fois pris sa revanche face à Minnesota, l’équipe qui avait mis fin au parcours des Lakers en playoffs. « J’aurais aimé gagner le premier match, mais c’est une belle réaction. Minnesota est une grande équipe, il fallait se battre pour l’emporter. Je me sens bien, je veux gagner chaque rencontre. » Cette déclaration montre à quel point le Slovène est animé par une détermination totale à redonner à Los Angeles son statut de favori.
Son début de saison n’a pourtant rien d’une vengeance personnelle. Lorsqu’on lui a demandé s’il cherchait à effacer la frustration de la série perdue au printemps dernier, Doncic a répondu sans détour : « Je veux simplement oublier la saison passée. Je tourne la page, je n’y pense plus. » Derrière son calme apparent, c’est une ambition farouche qui s’exprime : celle d’un joueur qui veut écrire une nouvelle histoire avec les Lakers.
À 26 ans, Doncic atteint une maturité impressionnante. Déjà considéré comme un des plus grands talents offensifs de sa génération, il démontre désormais qu’il peut porter sur ses épaules le poids d’une franchise légendaire. Si maintenir une moyenne de 46 points sur toute la saison paraît irréaliste, le voir tourner au-dessus de 35 n’a plus rien d’impossible.
