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Par Rédaction | Sport
LeBron James n’a toujours pas foulé les parquets depuis le début de la saison, et les spéculations autour de son état de santé se multiplient. Officiellement, la star des Lakers serait écartée à cause d’une sciatique, mais certains anciens joueurs doutent de la véracité du rapport médical. Parmi eux, Charles Barkley, jamais avare d’une pique bien sentie, s’est montré particulièrement sceptique.
Selon les informations du staff des Lakers, James souffrirait d’une irritation du nerf sciatique du côté droit, provoquant une gêne au niveau du bas du dos. Le joueur devait être réévalué dans un délai de trois à quatre semaines, mais après cinq matchs manqués, aucune date de retour n’a encore été communiquée. L’équipe, déjà privée de Luka Doncic, blessé au doigt, traverse une période délicate, tandis que les interrogations sur la santé du « King » s’intensifient.
C’est sur le plateau d’ESPN que Charles Barkley a décidé de jeter un pavé dans la mare. « Tout d’abord, LeBron n’a pas de sciatique. Ils devraient simplement écrire : vieux. V-I-E-U-X, avec un D en plus ! » a-t-il ironisé, provoquant les rires du plateau. Une manière pour l’ancien intérieur de rappeler que James fêtera bientôt ses 41 ans et que ses blessures, quelles qu’elles soient, sont désormais liées au poids des années plus qu’à un problème spécifique.
Un doute qui divise l’opinion autour du « King »
Les propos de Barkley ont rapidement fait réagir la sphère NBA, certains estimant qu’il ne s’agissait que d’une blague, d’autres y voyant une vraie remise en question de la communication des Lakers. La sciatique, souvent associée à l’âge ou à des sollicitations répétées, reste une pathologie rare chez les athlètes en pleine activité. En ce sens, Barkley soulève malgré lui un point pertinent : à 40 ans, James fait partie de cette catégorie de joueurs dont le corps commence à imposer des limites.
D’autres anciens joueurs, comme Kevin Garnett, ont également mis leur grain de sel dans l’affaire. L’ex-légende de Boston a avancé une théorie encore plus provocatrice, affirmant que LeBron aurait inventé cette blessure pour manifester son mécontentement vis-à-vis des dirigeants des Lakers. « Il a inventé cette histoire pour faire passer un message à la franchise après le refus d’une prolongation de contrat », aurait déclaré Garnett, selon plusieurs médias américains. Une hypothèse audacieuse, mais difficile à vérifier.
LeBron James, pour sa part, garde le silence et poursuit sa rééducation loin des caméras. Son choix d’activer sa player option à 52,6 millions de dollars pour cette saison prouve toutefois qu’il n’a pas l’intention de s’éloigner du jeu. S’il reste frustré par certaines décisions de la direction, il continue de se préparer à revenir, animé par la même passion qui le pousse à défier le temps depuis deux décennies.
Reste à savoir comment les Lakers gèreront son retour, dans un effectif désormais dominé par la présence de Luka Doncic, présenté comme le nouveau visage du projet. Le « King », fidèle à sa réputation, aura sûrement à cœur de rappeler que même à 41 ans, il n’a pas encore dit son dernier mot.
