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Par Rédaction | Sport
L’absence de LeBron James continue de se faire sentir à Los Angeles. Alors que la saison NBA vient tout juste de démarrer, le leader des Lakers n’a toujours pas foulé le parquet, contraint de rester sur la touche en raison d’un souci physique persistant. Malgré quelques retours encourageants dans l’effectif, l’inquiétude grandit autour de la date exacte de son come-back, encore entourée d’incertitudes.
Touché au nerf sciatique du côté droit, LeBron James traverse une période délicate qu’il n’avait jamais connue auparavant. Cette blessure provoque douleurs et faiblesse dans le bas du dos et la jambe, limitant considérablement sa mobilité. Selon les premières estimations communiquées par ESPN, l’ailier des Lakers devait manquer entre trois et quatre semaines de compétition. Le staff médical espérait un retour début novembre, mais la prudence reste de mise pour un joueur qui fêtera ses 41 ans en décembre.
L’insider Shams Charania a confirmé que la franchise gérait la situation avec la plus grande précaution, consciente de l’importance de préserver sa star pour la suite du calendrier. D’après les informations de Dave McMenamin, tout avance comme prévu. « On m’a dit qu’il restait environ trois semaines avant une possible reprise à la mi-novembre », a rapporté le journaliste d’ESPN. « Plusieurs sources m’ont également assuré ces derniers jours que sa rééducation se déroulait parfaitement, et qu’il y avait de très bonnes ondes autour de sa progression. »
Une gestion méticuleuse du cas LeBron James
Ce suivi minutieux illustre bien la stratégie des Lakers : privilégier la santé du « King » à long terme plutôt que de forcer un retour prématuré. Le staff souhaite éviter tout risque de rechute, notamment avec une blessure aussi délicate que la sciatique. À 40 ans passés, LeBron demeure un athlète exceptionnel, mais son corps demande une attention particulière après plus de deux décennies d’efforts au plus haut niveau.
En son absence, l’équipe dirigée par JJ Redick tente de maintenir le cap. Le retour de Luka Doncic et Marcus Smart contre Memphis apporte un peu d’équilibre, mais l’impact global de James reste irremplaçable. Son leadership, sa vision du jeu et sa capacité à hausser le niveau collectif manquent cruellement dans une conférence Ouest toujours plus relevée.
Les Angelinos savent qu’ils devront composer avec ces aléas physiques tout au long de la saison, surtout à mesure que les matchs s’enchaînent. Le plan est clair : préserver James pour les mois cruciaux, là où l’expérience et la lucidité feront la différence. Cette approche, bien que frustrante pour les fans, est jugée indispensable pour espérer un parcours durable au printemps.
La question demeure désormais de savoir quand exactement le « King » fera son grand retour. Si la mi-novembre reste la cible, son état devra être évalué au jour le jour. En attendant, LeBron se contente d’observer depuis le banc, concentré sur sa rééducation et déterminé à revenir à son meilleur niveau pour offrir une nouvelle campagne ambitieuse à Los Angeles.
