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Par Rédaction | Sport
Le départ de Luka Doncic vers Los Angeles avait secoué toute la NBA, mais peu de gens imaginaient que la décision de Dallas reposait sur un argument aussi inattendu. Derrière ce transfert controversé se cacherait en réalité une conviction profonde du manager général des Mavericks, Nico Harrison. Et selon les révélations récentes de Shams Charania, cette conviction n’a rien d’anodin.
Depuis son arrivée aux Lakers, le Slovène semble animé par un désir de revanche. Aminci, affûté, et libéré dans le jeu, il enchaîne les performances spectaculaires, dépassant les 40 points lors de ses trois dernières sorties. Une série impressionnante qui contraste violemment avec la situation des Mavericks, en difficulté avec un bilan de 2 victoires pour 4 défaites. Forcément, les comparaisons ne se sont pas fait attendre, et les critiques pleuvent sur la direction texane.
Présent sur le podcast Flagrant, Shams Charania est revenu sur l’origine de cette décision, expliquant que Nico Harrison était sincèrement convaincu de la pertinence de son choix. « Il croyait vraiment qu’Anthony Davis était un meilleur profil pour viser un titre, un meilleur fit pour leur culture et leur défense », a rapporté le journaliste, avant d’ajouter que ce n’était pas une opinion rétrospective, mais bien une conviction de l’époque.
Une philosophie assumée, mais toujours incomprise
Selon Charania, cette orientation découle d’une vision stratégique axée sur la défense et la complémentarité, deux éléments qu’Harrison jugeait alors insuffisants avec Doncic. « Même pendant le camp d’entraînement, c’est ce qu’il pensait : qu’Anthony Davis correspondait davantage à une équipe de calibre championnat que Luka Doncic, malgré les doutes qu’ils avaient sur lui », a-t-il précisé. Un choix audacieux, mais qui continue de diviser la planète NBA.
Lors de cette même émission, le présentateur Akaash Singh n’a pas mâché ses mots, qualifiant la transaction de « pire échange de l’histoire de la NBA ». Une déclaration à laquelle Charania a répondu avec prudence, expliquant que la nouvelle direction des Mavericks garde confiance en la structure actuelle de l’effectif. Pour lui, l’histoire n’a pas encore rendu son verdict, même si les débuts post-Doncic semblent laborieux.
Le journaliste d’initié a aussi rappelé que les Mavericks auraient pu construire une équipe compétitive autour de Doncic pour la prochaine décennie. Cependant, il reconnaît qu’il est encore trop tôt pour juger définitivement l’issue de cette manœuvre. Le basket, comme souvent, réserve des retournements inattendus, et Dallas pourrait bien finir par faire mentir les sceptiques.
Shams Charania a d’ailleurs conclu son analyse sur une note ouverte : « Si les Mavericks gagnent un titre cette année ou l’an prochain et que les Lakers n’y parviennent pas, dira-t-on que ce transfert était un échec ? » Une question qui illustre parfaitement la complexité de ce dossier, où la patience pourrait être le seul juge crédible. Pour l’instant, un constat s’impose : Luka brille à Los Angeles, et Harrison assume toujours sa vision, coûte que coûte.
