NBA – Déception à venir pour LeBron James ? « Il n’est plus la deuxième option »

Par Rédaction | Sport

Certains observateurs estiment que les choses ont changé à Los Angeles. Dans une équipe transformée, les équilibres offensifs semblent s’être redessinés, et un vétéran de la ligue n’a pas hésité à le faire savoir publiquement.

Markieff Morris, ancien coéquipier de LeBron James, a récemment fait parler de lui avec des propos qui n’ont pas manqué de faire réagir les fans des Lakers. Invité de son propre podcast The Morris Code, le joueur a affirmé que LeBron n’était plus la deuxième option offensive de l’équipe. Pour lui, Austin Reaves aurait désormais pris cette place, signe d’un changement profond dans la hiérarchie du groupe dirigé par Luka Doncic.

Selon Morris, ce constat découle autant des performances de Reaves que de la nouvelle direction prise par la franchise. « À ce stade, il n’est plus la deuxième option. Vingt-six points, onze passes… tu vas vraiment lui enlever le ballon des mains ? Vous avez déjà dit que c’était le futur, et il joue à côté de lui en tournant à vingt-sept de moyenne. Qui est la deuxième option maintenant ? » a-t-il déclaré, avant de préciser que cette évolution n’enlève rien à la grandeur du King.

LeBron James, un rôle redéfini dans une équipe nouvelle génération

Pour Markieff Morris, ce changement n’est pas une question de talent, mais plutôt de choix stratégique. « En tant qu’organisation, vous avez décidé d’aller dans une certaine direction. Il est derrière Reaves maintenant, et le fait de ne plus être au centre du jeu le fait descendre d’un cran. Ça ne retire rien à son niveau, mais aujourd’hui, c’est la troisième option de cette équipe », a ajouté l’ancien Laker, tout en reconnaissant le poids historique de LeBron dans chaque groupe qu’il a rejoint.

Jamais auparavant dans sa carrière, LeBron James n’avait occupé un rôle aussi secondaire. Des Cavaliers au Heat, puis à Los Angeles, il a toujours été la première option, la voix principale et la figure d’autorité. Même les décisions majeures passaient par lui, preuve de son influence sur le jeu et sur la culture de chaque organisation. Mais à 40 ans et dans sa 23e saison, James semble désormais privilégier la gestion de son corps et une approche plus prudente de sa charge de travail.

Cette adaptation, loin d’être un signe de déclin, témoigne surtout de son intelligence de jeu et de sa capacité à durer. LeBron ne cherche plus à dominer chaque soir, mais à maximiser son impact dans un rôle plus ciblé. L’équipe, désormais menée par Luka Doncic, a ajusté sa temporalité : la jeunesse mène le rythme, pendant que l’expérience guide depuis l’intérieur.

Austin Reaves, de son côté, justifie pleinement la confiance placée en lui. Avec des moyennes de 31,1 points, 5,2 rebonds et 9,3 passes cette saison, il est devenu un véritable moteur offensif et a contribué à hisser les Lakers dans le haut du classement de l’Ouest (6-2), même en l’absence du King. Cette montée en puissance symbolise la transition d’une ère à une autre, sans effacer l’héritage de celui qui a tout construit.