Par Rédaction | Sport
La soirée aurait pu être celle du déclic pour Bronny James. Avec plusieurs titulaires absents, l’occasion semblait rêvée pour le jeune arrière de Los Angeles d’envoyer un message fort. Mais malgré un contexte favorable, la prestation livrée n’a pas été à la hauteur des attentes. Et dans une franchise où la concurrence est féroce, chaque opportunité manquée a un prix.
Privés d’Austin Reaves et de Luka Doncic, tous deux laissés au repos pour des pépins physiques, les Lakers comptaient sur leurs jeunes talents pour maintenir la cadence ce lundi soir. Bronny James, désormais dans sa deuxième saison professionnelle, s’est vu offrir des minutes précieuses en sortie de banc. Pourtant, il n’a pas su convertir cette chance en performance marquante, terminant la rencontre avec seulement cinq points inscrits à 25 % de réussite au tir, malgré six passes décisives.
Son manque d’agressivité a été pointé du doigt par les observateurs, surtout dans un match où la voie semblait ouverte pour s’affirmer. « Il n’a pas été mauvais, mais on attendait davantage d’un joueur qui cherche à s’imposer. Dans un rôle plus offensif, il devait être plus tranchant et confiant », résumait un journaliste local après la rencontre. Une analyse qui reflète bien la déception ressentie par le staff et les fans.
Une concurrence directe qui ne pardonne pas
Car pendant que Bronny peinait à s’imposer, un autre jeune joueur a profité de l’occasion pour briller. Nick Smith Jr, fraîchement arrivé à Los Angeles après son passage à Charlotte, a signé une prestation éclatante : 25 points à 66 % de réussite et six passes. Ce contraste a renforcé la perception d’un écart de confiance et d’impact entre les deux arrières, pourtant en quête du même objectif : convaincre JJ Redick qu’ils méritent un rôle plus important dans la rotation.
Recruté en septembre dernier, Smith avait déjà montré des qualités de scoreur instinctif, capables de dynamiser une attaque en perte de rythme. Sa prestation face à Portland n’a fait que confirmer cette réputation et rendre la situation de Bronny plus délicate. Le fils de LeBron James n’a pas démérité, mais dans une ligue où les places se gagnent à la performance, la patience a ses limites.
Le contraste entre les deux jeunes guard reflète aussi la différence d’approche : là où Smith s’est imposé comme un attaquant audacieux, Bronny semble encore hésitant, plus soucieux de bien faire que de marquer son territoire. Cette prudence, compréhensible pour un joueur de 21 ans, risque néanmoins de freiner sa progression s’il ne parvient pas à transformer ses opportunités en résultats plus convaincants.
Les Lakers croient toujours au potentiel de Bronny, et JJ Redick n’a jamais caché son intention de le développer sur le long terme. Mais dans une organisation tournée vers la victoire immédiate, le temps d’apprentissage se réduit vite. La prochaine fois que l’occasion se présentera, le jeune James devra prouver qu’il peut répondre à l’appel — sans quoi d’autres continueront de saisir les chances qu’il laisse filer.
