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Par Rédaction | Sport
L’été a été long pour Russell Westbrook, contraint d’attendre jusqu’à la toute fin de l’intersaison avant de rebondir à Sacramento. L’ancien MVP, souvent au centre de l’attention, a connu une transition plus discrète cette fois-ci. Pourtant, derrière ce calme apparent, se cachait une vérité bien plus amère sur la fin de son passage à Denver.
Ce n’est que récemment que le vétéran a révélé les véritables raisons de son départ de la franchise du Colorado. Alors que beaucoup pensaient qu’il avait simplement choisi de tester le marché, la réalité s’est avérée toute autre. Westbrook n’a pas quitté les Nuggets de son plein gré : il y a été poussé vers la sortie.
Lors d’un entretien après la défaite des Kings face à Denver, le meneur de 36 ans a levé le voile sur ce qu’il qualifie lui-même d’un moment d’humilité imposé. « La vérité, c’est qu’ils ne voulaient pas de moi. Ce n’était pas à moi de décider. Dieu a toujours un plan. Ils m’ont dit de ne pas activer mon option. Je ne vais pas là où je ne suis pas voulu », a confié Westbrook, visiblement serein malgré la déception.
Une séparation qui surprend encore les observateurs
La décision de Denver peut sembler brutale au vu des performances du vétéran la saison passée. Westbrook avait disputé 75 matchs, tournant à 13,3 points, 6,1 passes et 4,9 rebonds de moyenne en sortie de banc. En playoffs, il avait maintenu un niveau de jeu solide, prouvant qu’il pouvait encore apporter de la stabilité et de l’énergie à une rotation ambitieuse. Pourtant, la direction des Nuggets a choisi une autre voie, préférant renforcer son banc avec Bruce Brown, Jonas Valanciunas, Tim Hardaway Jr. et Peyton Watson.
Pour l’ancien MVP, cette mise à l’écart n’a pas effacé les bons souvenirs de son passage à Denver. « Les fans ont toujours été incroyables avec moi. Ils m’ont donné de l’énergie, j’ai essayé de leur rendre à chaque match. Je les remercie pour tout ce soutien, ça comptait vraiment », a-t-il ajouté avec sincérité récemment.
Aujourd’hui, c’est avec la franchise californienne que Westbrook tente de se relancer. Arrivé chez les Kings sur un contrat d’un an à 3,6 millions de dollars, il a rapidement trouvé sa place dans la rotation. Son rôle de meneur expérimenté, capable d’encadrer les plus jeunes et d’apporter du rythme, correspond parfaitement aux besoins de Sacramento.
Après sept rencontres, il affiche des moyennes solides : 11,8 points, 4,8 passes et 4,8 rebonds, avec un surprenant 37 % de réussite au tir. Même si les Kings ne comptent que deux victoires à ce stade, Westbrook s’impose comme un leader vocal et un élément moteur d’un vestiaire encore en construction.
