Par Rédaction | Sport
Le retour de LeBron James à Los Angeles approche, et déjà, les interrogations fusent autour de l’équilibre trouvé par les Lakers depuis son absence. Entre Luka Doncic en mode MVP et un collectif qui tourne à plein régime, l’organisation californienne semble avoir trouvé une formule gagnante. Mais le retour imminent du “King” pourrait bien rebattre les cartes au sein d’un groupe métamorphosé.
Depuis le début de la saison, les Lakers affichent un impressionnant bilan de six victoires pour seulement deux défaites, une réussite d’autant plus marquante qu’elle s’est construite sans leur légende. Sous la houlette de JJ Redick, la formation a développé un jeu fluide, reposant sur la créativité de Doncic et la progression constante d’Austin Reaves. L’attaque californienne produit près de 120 points par match, portée par un duo capable de dicter le tempo à volonté.
Deandre Ayton, souvent critiqué pour son irrégularité, s’est mué en maillon essentiel du dispositif. Derrière lui, Rui Hachimura et Jake LaRavia ont su apporter leur pierre à l’édifice, tandis que Reaves, en l’absence de Doncic, s’est montré capable d’assumer un rôle de leader offensif. À ce stade, les Lakers semblent enfin fonctionner comme une véritable machine collective, où chacun connaît son rôle et ses responsabilités.
Une situation intrigante selon Marc Spears
Pour ESPN, Marc Spears s’est penché sur les conséquences potentielles du retour de LeBron James dans cette dynamique déjà bien huilée. L’analyste s’est montré à la fois admiratif et curieux quant à la suite : « C’est un début incroyable pour eux. Un départ choquant sans LeBron. La question, c’est : où vont-ils à partir de maintenant ? C’est intrigant. » Cette interrogation illustre parfaitement le dilemme auquel Redick et son staff devront bientôt faire face.
La dernière saison avait encore montré à quel point les Lakers dépendaient de James, qui tournait à 24,4 points, 7,8 rebonds et 8,2 passes en 70 matchs. Mais depuis la refonte du système autour de Doncic et Reaves, l’équipe semble avoir trouvé une nouvelle identité. Spears poursuit d’ailleurs sa réflexion en soulignant : « Cela pourrait prendre plusieurs formes. Est-ce que les Lakers vont s’ajuster à LeBron ? Ou est-ce LeBron qui devra s’ajuster à eux ? C’est encore à déterminer. »
Au-delà du terrain, un autre facteur majeur pourrait influencer la suite de cette aventure : l’arrivée du nouveau propriétaire Mark Walter, successeur de la famille Buss. Spears n’a pas manqué de soulever cette dimension stratégique : « Quand un nouveau propriétaire arrive, quelle est la relation avec LeBron ? Est-ce qu’ils lui restent fidèles ? Ou bien ce que nous voyons actuellement pourrait-il pousser à explorer des échanges profitables pour tout le monde ? » Des propos qui résonnent comme un avertissement à l’aube d’une potentielle transition d’ère à Los Angeles.
LeBron James, encore en phase de récupération de sa sciatique, devrait effectuer son retour d’ici la mi-novembre. Si sa présence reste synonyme de leadership et d’expérience, elle impose aussi un défi d’adaptation à un groupe qui a appris à briller sans lui. La question n’est donc plus de savoir si les Lakers peuvent gagner sans LeBron, mais comment ils évolueront avec lui à nouveau sur le parquet.
