Par Rédaction | Sport
Les San Antonio Spurs ont bien cru pouvoir renverser la tendance à Los Angeles, mais la soirée s’est achevée dans une frustration palpable. Après un début de saison tonitruant, la jeune formation texane s’est inclinée de justesse face aux Lakers (118-116), au terme d’un final complètement fou où chaque seconde a compté. Une rencontre où Victor Wembanyama a, une fois encore, connu quelques problèmes.
Face à une équipe des Lakers menée par un Luka Doncic encore étincelant (35 points, 13 passes, 9 rebonds), les Spurs ont longtemps tenu le choc avant de craquer dans les ultimes minutes. Wembanyama, solide dans les deux raquettes, a compilé 19 points et 8 rebonds avant de sortir pour six fautes à 1 minute 39 de la fin. Ce coup dur a clairement pesé sur la fin de match, au moment où les Lakers lançaient un dernier run décisif.
Les hommes de Mitch Johnson ont pourtant mené de neuf points à sept minutes du terme (106-97), portés par les apports de Stephon Castle et Jeremy Sochan, auteurs chacun de 16 unités. Mais les Spurs ont alors calé offensivement, incapables d’inscrire le moindre panier pendant plus de quatre minutes et demie, laissant le champ libre à la remontée californienne.
Une fin de match irrespirable pour les Spurs
Le dernier acte a basculé sur un tir primé de Luka Doncic à 2:31 du buzzer, donnant l’avantage 113-112 aux Lakers. Quelques instants plus tard, Rui Hachimura a provoqué une faute offensive de Wembanyama, synonyme de sixième faute pour le Français. Privés de leur leader, les Spurs n’ont jamais réussi à inverser la tendance.
L’espoir est revenu brièvement lorsque Marcus Smart a commis une violation sur la remise en jeu suivante, offrant une dernière opportunité aux Texans. Justin Champagnie a bien obtenu deux lancers francs, mais a manqué le premier avant que personne ne puisse convertir le second rebond, scellant ainsi la défaite. Un scénario cruel pour une équipe qui avait jusque-là incarné l’une des plus belles surprises de ce début de saison NBA.
Sur le plan collectif, San Antonio peut néanmoins retenir plusieurs motifs de satisfaction. La complémentarité entre Castle, Sochan et Wembanyama continue de se renforcer, tandis que le banc, mené par Champagnie, a répondu présent. La jeunesse de cette formation montre déjà de réelles promesses, mais aussi la marge de progression qu’il lui reste pour maîtriser les fins de match tendues.
Avec cette deuxième défaite consécutive après un départ parfait (5-0), les Spurs redescendent sur terre, mais la progression est indéniable. Si les fins de match deviennent plus maîtrisées et que Wembanyama reste sur sa lancée, San Antonio pourrait rapidement retrouver le chemin de la victoire. Les bases sont là, le talent aussi — ne reste qu’à apprendre à conclure.
