Par Rédaction | Sport
La saison vient à peine de commencer, mais les doutes sont déjà profonds à Dallas. Avec un bilan catastrophique et un collectif en perte de repères, les Mavericks semblent payer aujourd’hui le prix fort d’une décision historique : celle d’avoir échangé Luka Dončić. Pour Jason Williams, ancien champion NBA, ce choix continue de hanter la franchise texane, condamnée selon lui à revivre ses erreurs.
Rien ne va plus dans le Texas. À 3 victoires pour 9 défaites, Dallas se débat dans les profondeurs de la Conférence Ouest, incapable de trouver le moindre rythme malgré la présence de stars comme Anthony Davis et Kyrie Irving – toutes deux blessées à répétition. Le coach Jason Kidd tente des ajustements, jusqu’à confier les clés du jeu au jeune Cooper Flagg, mais les résultats ne suivent pas. Pour Jason Williams, cette dérive trouve sa racine dans un moment précis : le jour où la direction a décidé de se séparer de Dončić.
« Cette organisation est maudite pour toujours. Échanger Luka Dončić ? C’est une malédiction », a lancé Jason Williams dans son podcast “Hoopin’ N Hollerin’”. Des mots durs, mais qui résonnent avec la réalité du terrain. Les Mavericks affichent les pires statistiques offensives de la ligue, avec une adresse extérieure catastrophique et un collectif déconnecté. Pour Williams, tout cela découle d’une erreur de jugement impardonnable.
Une franchise en perte de sens depuis le transfert de Dončić
Son coanimateur, Patrick Beverley, a renchéri, sidéré par l’ampleur du fiasco. « Les gens disent ‘talent générationnel’. Luka Dončić n’est même pas un talent générationnel — c’est l’un des meilleurs talents de l’histoire, un joueur unique en son genre », a déclaré l’ancien défenseur des Lakers. Pour Beverley, la simple idée de transférer un tel joueur relève de l’inconscience.
Le vétéran a même raconté sa réaction en apprenant la nouvelle : « On pensait que c’était une blague. Quand la rumeur est tombée, la plupart des joueurs NBA se sont dit : ‘Ce n’est pas possible’. J’ai demandé : ils ont échangé qui ? LeBron ?… Non ? Anthony Davis ? Et personne d’autre ? J’étais sous le choc. » Un témoignage qui illustre à quel point le transfert a été incompris, aussi bien par les fans que par les acteurs du jeu.
Depuis, Dončić brille sous les couleurs des Lakers, avec des moyennes impressionnantes : plus de 37 points, 9 rebonds et 9 passes par match, tout en menant Los Angeles vers le sommet de l’Ouest. Un succès qui souligne davantage l’ampleur du vide laissé à Dallas, où Cooper Flagg peine encore à s’imposer dans un rôle qui ne correspond pas à ses qualités naturelles.
Les Mavericks ont tenté de réagir en licenciant leur manager général, Nico Harrison, cette semaine. Mais pour Jason Williams, il est déjà trop tard. Le mal est fait, et le départ de Dončić restera une cicatrice durable. L’équipe semble désormais errer sans véritable identité, coincée entre blessures, décisions discutables et perte de confiance collective.
