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Par Rédaction | Sport
Le retour de LeBron James à Los Angeles n’a pas seulement offert un nouveau souffle offensif à l’équipe. Pour beaucoup d’observateurs, il remet aussi en question la dynamique globale des Lakers dans un moment clé de leur saison. Sa première apparition après sa blessure au dos a révélé des éléments intéressants, bien au-delà de la simple feuille de statistiques. Et plusieurs voix, dont celle de Kendrick Perkins, estiment que son impact pourrait se mesurer bien plus en défense qu’en attaque.
La victoire contre Utah a rappelé à quel point l’environnement autour de James avait changé depuis le début de saison. Luka Doncic s’est une nouvelle fois distingué avec une prestation de très haut niveau, confirmant son rôle de moteur offensif. Austin Reaves, de son côté, continue de franchir des paliers visibles soir après soir, ce qui allège la charge créative de l’effectif. L’apport régulier de DeAndre Ayton complète un collectif qui n’a pas attendu LeBron pour exister.
Ce contexte particulier offre une transition idéale pour analyser les propos de Kendrick Perkins, qui a insisté sur la montée en puissance de plusieurs joueurs. Rui Hachimura profite d’un rôle qui semble parfaitement aligné sur ses qualités et apporte un volume offensif inédit depuis son arrivée. Ayton, lui, trouve enfin un rythme qu’il peinait à atteindre en début de saison, tandis que le système mis en place par JJ Redick commence réellement à porter ses fruits.
Un retour qui change tout pour la défense des Lakers
Selon Perkins, les progrès de l’équipe s’expliquent aussi par un facteur désormais retrouvé : l’empreinte défensive de LeBron James. Il l’a résumé à travers une analyse limpide : « Quand tu regardes les Lakers jouer, oui, tu as des chiffres de MVP de Luka Doncic. Oui, tu as du niveau All-NBA d’Austin Reaves. Mais bon sang, c’est Rui Hachimura qui fait une sacrée saison. Et c’est le retour de LeBron James qui va aider Deandre Ayton offensivement et défensivement. » Plus loin, il a ajouté : « On sait qu’ils vont marquer des points. On sait que JJ Redick est un sacré coach pour les schémas offensifs. Défensivement, c’est là qu’ils vont avoir le plus besoin de LeBron James. Ce QI, cette voix sur la dernière ligne. »
L’analyse défensive s’intègre parfaitement dans l’évolution des Lakers cette année. Leur capacité à rester compétitifs sans James montre la profondeur de l’effectif, mais aussi leurs limites dans les moments où la communication et l’organisation deviennent essentielles. LeBron, même à 40 ans, reste l’un des meilleurs gestionnaires défensifs de la ligue, capable d’anticiper les actions et de repositionner l’ensemble du cinq en temps réel.
L’ancien pivot a également surpris en affirmant voir Los Angeles comme une formation de tout premier plan dans la conférence. Sa phrase a résonné : « Je regarde les Lakers et pour moi, c’est une équipe du Top 4 à l’Ouest. » Un jugement ambitieux après un seul match avec James, mais pas dénué de logique, étant donné la trajectoire collective depuis l’ouverture de la saison et la marge encore disponible.
Évidemment, la hiérarchie de l’Ouest reste particulièrement dense. Houston, Denver et surtout Oklahoma City imposent un rythme difficile à suivre. Le Thunder, en particulier, affiche une domination impressionnante malgré les absences, ce qui complexifie la lecture du niveau réel des Lakers. Mais avec James de retour, l’équilibre entre attaque, création et organisation défensive se renforce considérablement, ouvrant de nouvelles perspectives pour les semaines à venir.
