puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers se retrouvent face à un moment charnière alors que la franchise tente d’exploiter au maximum l’ère Luka Doncic. Derrière les résultats encourageants du début de saison, des tensions internes semblent progressivement remonter à la surface. Un ancien dirigeant de la NBA a d’ailleurs mis des mots sur une inquiétude de plus en plus partagée en coulisses. Pour lui, le véritable obstacle ne serait pas sur le parquet, mais plus haut dans la hiérarchie.
Depuis plusieurs semaines, la pression autour de Rob Pelinka n’a cessé de monter à mesure que l’organisation restructure ses fondations. L’arrivée de Mark Walter à la tête des opérations a initié un recentrage complet, avec une volonté claire de remettre de l’ordre au sein de l’exécutif. L’ancien dirigeant, interrogé de façon anonyme, estime que cette transition doit aller plus loin : selon lui, Pelinka ne serait pas l’homme capable de mener cette équipe au titre dans ce nouveau cycle. À ses yeux, le défi dépasse largement la gestion quotidienne et touche à la vision même du basket proposé par Los Angeles.
Ce point de vue critique s’accompagne d’un rappel des frustrations accumulées au fil des années autour du rôle réel de Pelinka dans la construction de l’effectif. L’exécutif affirme que certains succès souvent attribués à l’actuel GM ne reflètent pas la réalité interne. Ce constat résonne d’autant plus fortement que plusieurs départs récents ont montré que personne n’est réellement intouchable dans la nouvelle organisation voulue par Walter. Et dans ce climat tendu, le moindre faux pas pourrait devenir déterminant pour la suite.
Les doutes internes autour de Rob Pelinka prennent de l’ampleur
La fracture ne date pas d’hier, comme le rappelle l’ancien dirigeant, qui n’a pas mâché ses mots : « Les Lakers ne gagneront pas de titre durant l’ère Luka s’ils gardent Rob. Mark doit engager quelqu’un avec un esprit basket plus affûté pour diriger les opérations », a-t-il expliqué. Il a également clarifié que la narrative autour de certains “coups de maître” supposés de Pelinka était fortement exagérée : « On donne beaucoup de crédit pour Austin Reaves, mais c’est Austin qui a choisi de venir. Ce n’était pas une trouvaille géniale, seulement une stratégie de son camp. » Ces propos renforcent l’idée que la réussite affichée par Los Angeles repose davantage sur des circonstances favorables que sur une vision solide et durable.
La situation devient encore plus sensible quand on rappelle la relation étroite entre Mark Walter et Magic Johnson. L’ancien dirigeant légendaire n’a jamais digéré la manière dont Pelinka aurait manœuvré pour prendre davantage de pouvoir au sein de la franchise. Ce contexte ouvre la porte à toutes les spéculations : si Walter souhaite s’entourer de figures de confiance et donner satisfaction à Magic, un changement majeur au sommet pourrait devenir inévitable.
Cette potentialité prend encore plus de poids au regard du rôle déterminant joué par Pelinka dans l’arrivée de Luka Doncic. Si l’échange a ouvert une fenêtre de titre sur une décennie, le message envoyé par des voix internes est clair : cela ne garantit en rien que Pelinka soit l’homme idéal pour optimiser cette opportunité. Certains estiment qu’il a surfé sur la chance plus que sur une expertise stratégique, ce qui pourrait nuire à long terme aux ambitions de la franchise.
Les prochaines semaines seront donc décisives pour comprendre la direction exacte que prendra Los Angeles. Mark Walter semble vouloir construire une franchise stable, cohérente et alignée autour de Luka Doncic, mais il lui faudra déterminer si Pelinka fait réellement partie de ce projet. Avec autant d’enjeux à court comme à long terme, chaque décision comptera, et la moindre hésitation pourrait coûter cher à une équipe qui joue désormais avec des attentes de titre immédiat.
