NBA – Malgré son record, Shaquille O’Neal se paie LeBron James : « Il ne se fait pas vraiment…

NBA Shaq sans pitié avec un nouveau Laker
TNT (DR) / NBA (DR)

Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport

L’impact de LeBron James au fil des saisons continue d’alimenter les débats, alors qu’il vient tout juste de lancer sa 23e année dans la ligue. À bientôt 41 ans, l’ailier des Lakers affiche toujours un niveau de jeu qui intrigue observateurs et anciens joueurs. Parmi eux, Shaquille O’Neal, figure incontournable de la NBA des années 90 et 2000, a livré une analyse qui tranche avec l’admiration générale. Pour lui, certaines évolutions du jeu expliquent en partie pourquoi LeBron peut encore briller à ce stade de sa carrière.

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L’ancien pivot, habitué aux batailles dans la raquette et à une époque où le contact était omniprésent, estime que le contexte actuel joue un rôle majeur dans la longévité du King. À ses yeux, la réduction de la physicalité et la protection accrue des joueurs de périmètre facilitent les carrières longues et productives. Ce contraste générationnel nourrit une réflexion plus large sur l’évolution du basket moderne et la manière dont certains joueurs s’y adaptent.

C’est dans ce cadre que Shaq a livré une déclaration marquante sur la situation de LeBron. « Le jeu est moins physique. Donc, je pense qu’il ne se fait pas vraiment beaucoup faucher », a-t-il expliqué, avant de développer une analyse plus nuancée sur la nature des contacts subis aujourd’hui. Légende de la raquette, O’Neal sait mieux que quiconque à quel point les règles ont changé au fil des décennies.

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Une vision héritée d’une autre époque

Pour Shaq, la comparaison avec les années 90 n’a rien d’anodin. À cette époque, pénétrer dans la peinture signifiait affronter des intérieurs massifs prêts à défendre leur territoire par tous les moyens. L’idée qu’une faute flagrante soit sifflée au moindre contact aurait fait sourire tous les défenseurs de l’époque. En contraste, LeBron évolue dans un environnement où la circulation de balle, les espaces et le tir longue distance dominent, réduisant la fréquence des duels violents dans la raquette. Le pivot souligne que même si James a accumulé un nombre conséquent de lancers-francs au fil de sa carrière, la nature des fautes subies n’a rien à voir avec celles d’antan, ce qui permet de préserver davantage son corps.



Cette évolution du jeu ne retire toutefois rien au mérite de LeBron. Comme le rappelle O’Neal, aucune carrière ne peut atteindre une telle longévité sans discipline extrême ni une compréhension fine des exigences physiques du métier. Le King reste un modèle de préparation, s’investissant quotidiennement dans l’entretien de son corps et dans l’adaptation de son jeu. Sa capacité à rester pertinent des deux côtés du terrain à bientôt 41 ans démontre une maîtrise rarissime, mais aussi une volonté indéfectible de rester compétitif.

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Plus encore, James a su modifier son style de jeu avec l’âge. Aujourd’hui, il s’appuie davantage sur sa vision, sa lecture et son expérience, limitant les actions trop exigeantes physiquement. Ce repositionnement progressif lui permet de conserver un impact majeur, comme en témoignent ses statistiques de la saison passée et son récent retour avec un double-double en distribution pour son premier match. Son influence dépasse d’ailleurs les chiffres, puisqu’il reste l’un des moteurs de l’organisation, capable de guider ses coéquipiers dans les moments clés.

Au-delà des considérations de règles ou d’époque, LeBron James incarne une forme d’excellence sportive rarement observée sur une aussi longue période. « Le processus est la seule chose qui compte pour moi », confiait-il récemment. Cette philosophie explique en grande partie comment il parvient à rester au sommet dans un monde où chaque détail compte.

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