Par Rédaction | Sport
Le retour de LeBron James a marqué un tournant attendu depuis plusieurs semaines, tant l’ailier des Lakers restait une pièce manquante dans le paysage NBA en ce début de saison. Après avoir manqué les quatorze premières rencontres à cause d’une sciatique, sa simple présence a immédiatement redonné un souffle différent à son équipe. Pourtant, cette coupure pourrait avoir d’importantes conséquences sur l’un de ses plus grands records en cours.
Sa longévité continue d’impressionner, notamment puisqu’il vient de devenir le premier joueur de l’histoire à disputer une 23e saison en NBA. Peu d’athlètes dépassent la barre des quarante ans en restant aussi performants, et c’est ce qui fait de James une anomalie historique. Toutefois, au-delà de l’exploit en lui-même, c’est la capacité à maintenir son influence sur le terrain qui rend cette saison cruciale. L’objectif reste toujours le même : gagner, peu importe les statistiques individuelles.
C’est Draymond Green qui a mis en lumière l’enjeu majeur que soulève cette absence prolongée. Selon lui, « le fait que Bron ait manqué les 14 premiers matchs signifie qu’il ne peut en rater que trois de plus s’il veut toujours être All-NBA… il a été All-NBA lors de chacune des 21 dernières saisons ». Une remarque qui résonne d’autant plus fort que cette série est l’une des plus longues jamais enregistrées dans l’histoire du championnat. Et la nouvelle règle des 65 matchs rend cette quête particulièrement périlleuse.
Un défi qui pourrait mettre fin à une série historique
La NBA impose désormais un minimum de soixante-cinq apparitions pour prétendre aux récompenses individuelles, ce qui force LeBron à jouer presque chaque soir. Avec soixante-sept matchs restants, il doit participer à soixante-quatre d’entre eux pour préserver son incroyable série. Or, la gestion de sa condition physique, surtout à son âge, complique fortement cette équation. Les Lakers ont toujours privilégié son état de forme lorsque les playoffs approchent, rendant improbable une participation totale.
Draymond Green a d’ailleurs exprimé ses doutes sur la capacité de James à tenir ce rythme imposé. Pour lui, « je n’imagine pas les Lakers le faire jouer sur tous les back-to-backs… on se dirige probablement vers la fin de l’une des plus grandes séries de l’histoire ». Une affirmation lourde de sens, tant cette régularité est devenue un symbole de l’excellence de LeBron au fil des ans. Rater cette opportunité ne diminuerait en rien son héritage, mais illustrerait les limites naturelles du temps qui passe.
Néanmoins, James a souvent défié les attentes, et il serait imprudent d’écarter un nouveau tour de force de sa part. La difficulté réside moins dans le niveau de jeu que dans la disponibilité physique, un domaine qu’aucune volonté ne peut totalement maîtriser. Les Lakers devront jongler entre ambition collective et prudence, au risque d’altérer leurs chances en fin de saison. La gestion sera donc aussi stratégique qu’essentielle pour décider du sort de cette série.
Quoi qu’il arrive, cette séquence rappelle l’ampleur de la carrière de LeBron James et l’impact inouï qu’il continue d’avoir sur la ligue. Si la série venait à prendre fin, elle resterait gravée comme l’un des jalons les plus impressionnants jamais établis. En attendant, les fans n’ont plus qu’à profiter d’une légende qui continue d’écrire l’histoire en temps réel.
