puis dans la liste qui s’affiche, cliquez sur AdBlock
Par Mathieu Seguin | Rédacteur sport
Les Lakers poursuivent leur excellent début de saison, mais leurs performances extérieures soulèvent une question majeure. Malgré un classement flatteur à l’Ouest, l’équipe peine toujours à trouver de la régularité derrière l’arc. JJ Redick, conscient de cette faiblesse persistante, commence à durcir le ton. À Los Angeles, le tir à trois points est désormais au cœur des débats.
La victoire arrachée face au Jazz a encore mis en lumière les limites de l’équipe dans ce domaine. Les Lakers n’ont converti que 10 de leurs 38 tentatives longue distance, un chiffre qui résume bien leurs difficultés récentes. Luka Doncic, Austin Reaves et LeBron James ont tous connu une soirée compliquée, cumulant un modeste 4 sur 24 derrière la ligne. Dans ce contexte, Redick a souligné que l’écart entre les intentions et l’exécution devenait trop important pour être ignoré. Il a également rappelé que cette situation n’était pas nouvelle, l’équipe ayant déjà traversé un démarrage similaire l’an passé.
C’est lors de son point presse que Redick a livré son constat le plus franc depuis le début de la saison. Il a notamment lâché la phrase forte : « Nous sommes littéralement l’une des pires équipes au tir de la NBA en ce moment… Nous devons faire preuve de confiance et croire les uns dans les autres pour rentrer ces tirs ». Un message clair adressé au groupe, d’autant que le technicien considère que la qualité de tir ne reflète pourtant pas le potentiel réel de son effectif. Avec un faible 33,3 % de réussite à trois points, l’équipe se retrouve actuellement dans le bas du classement statistique de la ligue.
Un discours qui vise à provoquer un déclic collectif
Redick refuse cependant de croire que ce niveau perdurera, rappelant que la saison dernière avait connu un renversement spectaculaire à partir de la fin décembre. Malgré des pourcentages inquiétants, il a insisté sur l’idée que les tirs pris sont les bons, le problème résidant davantage dans l’exécution que dans la sélection. Les chiffres montrent d’ailleurs une réalité surprenante : les Lakers excellent près du cercle avec un remarquable 50,6 % au tir global, ce qui renforce la frustration face à leur incapacité chronique à sanctionner de loin.
En complément du discours de leur coach, les joueurs eux-mêmes se veulent rassurants. LeBron James, interrogé après la rencontre, a affirmé qu’il n’y avait aucune raison de paniquer à ce stade de la saison. Pour le vétéran, la qualité de tir finira forcément par se refléter statistiquement au fil des semaines. Il a rappelé que les shooteurs de l’équipe avaient prouvé leur valeur dans le passé et que les automatismes offensifs ne faisaient que commencer à se mettre en place.
Cette confiance affichée par James prend un sens particulier lorsqu’on observe sa propre efficacité extérieure sur les deux dernières saisons, où il tournait à presque 40 % derrière l’arc. Même s’il a démarré doucement cet exercice, l’ailier sait que son adresse reviendra avec le rythme. Le staff mise beaucoup sur ce retour en forme pour alléger la pression pesant actuellement sur Reaves et Doncic, tous deux en difficulté dans cet aspect du jeu.
La franchise pourra rapidement tester sa progression puisque les voisins des Clippers se présentent comme le prochain adversaire. Avec un bilan de 12–4, Los Angeles veut conserver son élan tout en corrigeant ce point noir persistant. Si la défense leur permet pour l’instant de sécuriser les victoires, l’évolution du tir extérieur déterminera largement le plafond réel de cette équipe.
